“Je n’irais pas, et je crois que toutes les membres de l’équipe à qui j’ai parlé explicitement de cela n’iraient pas” à la Maison Blanche si le président américain invitait les championnes du monde en titre. C’est le message fort envoyé par Megan Rapinoe ce mardi, dans une interview consacrée à CNN.
L’attaquante, très engagée politiquement notamment dans la défense des droits des personnes LGBT, a ajouté que cette éventuelle rencontre serait “une opportunité pour l’administration” Trump d’“exhiber” l’équipe :
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“Je ne pense pas du tout que cela fasse sens pour nous. Je ne peux pas imaginer qu’une de mes coéquipières veuille être mise dans cette position.”
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"Your message is excluding people. You're excluding me. You're excluding people that look like me. You're excluding people of color. You're excluding... Americans that maybe support you."
— CNN (@CNN) 10 juillet 2019
USWNT co-captain Megan Rapinoe's message to Pres. Trump. https://t.co/MME9lAZEp9 pic.twitter.com/YMRZKe4538
Interrogée sur ce qu’elle aimerait dire à Trump, Rapinoe a déclaré face caméra :
“Votre message exclut des gens. Vous m’excluez. Vous excluez les gens qui me ressemblent. Vous excluez des gens de couleur. Vous excluez… des Américains qui vous soutiennent peut-être.”
Pendant la compétition, Megan Rapinoe avait déjà déclaré qu’en cas de victoire des USA, elle n’irait pas à cette “f*****g White House”, une insulte pour laquelle l’attaquante s’est excusée ce mardi. La capitaine des Américaines revendiquait également ne pas chanter l’hymne de son pays en signe de protestation contre le gouvernement en place.
“I’m not going to the fucking White House.” - @mPinoe pic.twitter.com/sz1ADG2WdT
— Eight by Eight (@8by8mag) 25 juin 2019
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