Le Parc des Princes est aujourd’hui le stade du PSG, mais pour combien de temps encore ? Le club de la capitale met la pression sur la mairie de Paris pour acheter l’enceinte de la porte de Saint-Cloud, mais la municipalité refuse, arguant que le Parc fait partie du “patrimoine de la ville, des Parisiens”. Ce qui pourrait pousser les champions de France en titre à aller voir ailleurs, comme l’a assuré le président Nasser al-Khelaïfi, ce mercredi, dans un entretien à la presse.
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Le Stade de France, la fausse bonne idée
Maintenant que la possibilité de voir le PSG évoluer en dehors du Parc des Princes a été mise sur la table, la question de savoir où le club de la capitale pourrait jouer ses matches à domicile se pose. Une des pistes les plus évidentes est celle du Stade de France. Un projet qui a tout de la fausse bonne idée.
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Oui, l’enceinte dyonisienne est très bien desservie (métro 13, RER B et D, tramway 8) et compte 80 000 places (parfait pour les grosses affiches de Ligue des champions), mais en termes d’expérience spectateurs, on n’est pas sur ce qui se fait de mieux en France, la faute à une configuration loin d’être optimale.
Ouvert aux vents et avec une piste d’athlétisme, on est sur un bâtiment d’un autre temps et indigne du standing du PSG. Surtout quand on voit les écrins modernes et bien pensés que sont le stade Pierre-Mauroy ou le Vélodrome dans lesquels évoluent respectivement le LOSC et l’OM.
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Rester à Paris ou aller en banlieue
Pour garder son ADN Île-de-France en adéquation avec son nom, on ne peut que conseiller aux dirigeants parisiens de rester dans la région capitale. À Paris, les grands stades dans lesquels pourrait jouer le PSG sont occupés (Charléty, Jean-Bouin), mais ils sont de toutes les façons inadaptés au standing du club. Reste alors l’option de la construction, comme le fait le Paris Basketball avec sa future salle dans le nord de Paris.
Dans cette optique, on balance une idée de localisation à Nasser al-Khelaïfi et ses conseillers, s’ils passent par là : le stade Maryse Hilsz, dans le 20e arrondissement, à détruire puis reconstruire pour en faire un bâtiment à l’image du grand club qu’est le PSG. En plus, c’est dans un quartier populaire de Paris (parfait pour l’ancrage) et toujours sur la ligne 9 du métro.
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Et si ce n’est pas dans Paris intra-muros, ce sera la banlieue. Rien d’illogique quand on a Saint-Germain-en-Laye dans son nom. De là à voir Kylian Mbappé et Neymar jouer non loin du château, lieu de naissance de Louis XIV, il n’y a qu’un pas, tout à fait franchissable.
Ça peut aussi être dans une autre ville des Yvelines ou d’Île-de-France. Dans tous les cas, il faudra construire le stade et passer un coup de fil à Valérie Pécresse pour l’offre de transport. Parce que 40 000 supporters sur l’autoroute A86 un jour de match, on n’ose même pas imaginer la taille des bouchons.
Dream bigger, dream ailleurs qu’en France
On les voit, on les lit, les critiques qui disent que la Ligue 1 ne prépare pas assez bien le PSG aux matches couperets de Ligue des champions. Alors, pourquoi ne pas profiter du bras de fer autour du Parc des Princes pour carrément… quitter la France, et ainsi transformer le club en une franchise façon NBA ou NFL.
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En délocalisant la marque PSG dans une grande ville d’Europe, le club s’offrirait un nouveau challenge sportif (en Premier League, Liga, Bundesliga ou Serie A) et un nouveau nom (Berliner PSG, ça claque). Pour ce qui est du stade, on n’a pas de doute sur la capacité des dirigeants à trouver un nouveau domicile, comme le stade olympique Lluís-Companys, à Barcelone, pour des derbys enflammés face au Barça.