Zinédine Zidane est proche de retrouver un banc. L’intéressé l’a lui-même indiqué lundi soir, à l’occasion de la présentation de sa nouvelle statue au musée Grévin. “Est-ce que le costume d’entraîneur me manque ? Non, je ne suis pas loin. On attend, on attend un petit peu”, avance Zizou, qui garde le mystère sur son éventuelle destination.
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Comme on n’a pas envie d’attendre l’annonce officielle de sa prochaine nomination, on a décidé de prendre les devants et de réfléchir au meilleur endroit où le Double Z pourrait poser ses valises.
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Équipe de France
À quelques semaines de la Coupe du monde, l’équipe de France est cernée par les polémiques en tout genre. Pas un jour ne passe sans qu’un joueur ne soit concerné par une affaire, quand il n’est pas blessé. Au rythme auquel les révélations et les pépins physiques touchent les Bleus, personne n’est à l’abri, y compris le sélectionneur Didier Deschamps. Si la chatte à DD ne protège plus son bénéficiaire, le faisant louper le Mondial, qui mieux placé que Zinédine Zidane pour le remplacer au pied levé ?
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Le job lui est promis, les joueurs l’adorent et il a déjà fait ses preuves sur des missions commando trois saisons de suite avec le Real Madrid en remportant trois Ligue des champions. Avec lui à la tête des Bleus, on y croit, à la troisième étoile. Et si ce n’est pas pour novembre 2022, ce n’est qu’une question de temps (mois ?) avant de le voir gérer la sélection.
Équipe nationale du Qatar
La problématique est à peu près similaire que pour l’équipe de France, à la différence notoire qu’elle concerne tout un pays, critiqué comme jamais pour l’organisation de sa Coupe du monde. Tout est bon pour éteindre les polémiques, dont faire parler les prestigieux·ses ambassadeur·ice·s du Mondial.
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Si les prises de parole ne suffisent pas, il faut du lourd pour éteindre les critiques. Et par lourd, on entend la nomination de Zinédine Zidane à la tête de l’équipe nationale, en lieu et place de Félix Sánchez Bas, en poste depuis 2017 et vainqueur de la Coupe d’Asie 2019. Niveau cohérence, c’est pas ouf, mais entre les stades climatisés et les déplacements en avion, on n’est plus à ça près.
36e retour au Real Madrid
Nous sommes le samedi 10 juin 2023. Carlo Ancelotti remporte une seconde Ligue des champions consécutive avec le Real Madrid, la troisième avec le club madrilène et sa cinquième au total (deux avec l’AC Milan). Sur la pelouse du stade Atatürk, à Istanbul, le Mister, médaille d’or au cou, annonce sa retraite à la surprise générale. Assailli de questions par les journalistes, le technicien italien révèle dans la foulée le nom de son successeur : Zinédine Zidane.
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Un énième retour dans la Maison Blanche pour le Français qui hériterait d’une équipe plus performante que lors de son dernier passage dans la capitale espagnole. De quoi rouler sur l’Europe une fois (ou deux ou trois) de plus.
Refaire gagner la Juventus
La Juventus est moribonde. Le club du Piémont n’a plus rien gagné depuis 2020, une éternité pour la Vieille Dame, équipe la plus titrée d’Italie. Et c’est bien parti pour durer. Le jeu des Bianconeri de Massimiliano Allegri est peu alléchant, et en plus, ils ne gagnent pas trop (pas enchaîné trois victoires de suite depuis le début de la saison).
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Même si le boss de la Juve Andrea Agnelli affirme que son entraîneur resterait en poste quoiqu’il arrive, on voit mal cette institution s’embourber sportivement. Pour renouer avec le succès, sur le plan national et continental, il faut un winner. Et sur le marché des coachs, qui mieux que Zinédine Zidane pour occuper le poste. C’est un ancien de la maison, le club lui donnera les moyens de bâtir une équipe compétitive, et ce serait l’occasion pour Zizou de prouver qu’il peut briller en dehors de l’Espagne.
Un Marseillais en remplace un autre au PSG
Le PSG remportera la Ligue des champions avec un Marseillais à sa tête. C’est écrit. Mais pas avec celui qu’on croit. Christophe Galtier, enfant du 12e arrondissement de la cité phocéenne, a beau faire le job, pour le moment, c’est un ancien minot du 16e qui va amener le club de la capitale tout en haut.
Avec l’ancien numéro 10 des Bleus, le PSG cartonne sur la scène européenne et s’évite des éliminations douloureuses comme lors des dernières saisons. Avec, en point d’orgue, une finale remportée face au FC Barcelone. Tout un symbole. Et tout ce que l’état-major qatari souhaite depuis sa prise de pouvoir au Paris Saint-Germain. Dire que la solution était là, sous leurs yeux, depuis tout ce temps.