Quatre jours après avoir permis à l’Argentine de remporter sa 3e Coupe du monde, le gardien de l’Albiceleste Emiliano Martínez était de retour à la maison ce jeudi, dans sa ville d’origine, Mar del Plata. Devant une foule acquise à sa cause, le portier est revenu sur la séance de tirs au but lors de laquelle il a arrêté deux penaltys français et sur comment il a réussi à mettre en échec Aurélien Tchouaméni.
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“Aux penaltys, je deviens fort et je sais que les gens me respectent, je le sais parce que des joueurs adverses me l’ont dit”, a-t-il déclaré aux 100 000 personnes venues l’acclamer. “Et quand on tire le premier penalty d’une finale mondiale, on sait que l’autre va être très nerveux”, alors “j’essaie de le ‘jouer’, de repousser la balle un peu loin, de lui parler… Et il a raté. Il s’est complètement foiré.”
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“Quand j’ai arrêté le premier penalty de la France [celui de Kingsley Coman, ndlr], je savais que leur deuxième tireur serait nerveux. Et il a raté. Il s’est complètement foiré”, poursuit le portier argentin d’Aston Villa.
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Interrogé sur sa réussite récurrente dans l’exercice des tirs au but, il a convenu qu’il n’hésitait pas à chambrer, à tenter de déconcentrer les tireurs, comme il l’avait fait en 2021 à la Copa América remportée au Brésil, avec quelques scènes devenues cultes en Argentine. Il l’a refait au Mondial, notamment contre la France en finale dimanche dernier (3-3 a.p., 4-2 t.a.b.).
Puis, à la demande générale, il a déclenché une ovation de la foule en exécutant le petit pas de danse déhanché qu’il avait réalisé au Mondial, après l’un des tirs au but ratés par la France.