Justine Dupont est consciente du paradoxe de sa vie et de passion : surfeuse de grosses vagues, vivant entre la France et le Portugal, elle adore la planète, mais elle doit régulièrement prendre l’avion et presque quotidiennement utiliser des jet-skis. Or, pour elle, s’engager pour la planète était primordial ; c’est pourquoi elle s’engage à viser la neutralité carbone en reversant l’équivalent de ce qu’elle pollue à une association, comme elle l’a expliqué à France Inter :
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“Avec mon partenaire, la Maif, on mesure le taux de CO2 que j’émets et on le convertit en euros et cela correspond au montant que je verse à une association pour la défense de l’environnement. Par exemple, jusqu’à récemment je consommais l’équivalent de 10 000 euros.
Je verserai l’équivalent de ma contribution carbone pour reboiser la forêt de Chiberta à Anglet, détruite il y a quelques semaines. Je verserai une moitié, et la Maif l’autre moitié. Cela représente une certaine somme pour moi, récemment, par exemple, je n’ai pas pu recevoir un trophée qui représentait 10 000 euros.”
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Justine Dupont compte également bien participer à d’autres opérations pour la protection de la planète dans les prochaines semaines et a parfaitement conscience de l’exemple qu’elle doit donner :
“Je pense que nous, sportifs, devons être des porte-parole, des modèles car nous sommes écoutés, peu importe la cause. La mienne, c’est cette préservation de la nature. Par ailleurs, je vais participer à des opérations de ramassage des déchets et autres événements liés à l’environnement, il y en aura 300 le printemps prochain.”
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Alors qu’elle était la favorite pour remporter le record de la plus grosse vague surfée par une femme, celui-ci est finalement revenu à la Brésilienne Maya Gabeira il y a quelques jours, provoquant une petit polémique dans le monde du surf, et la colère de la Française, comme elle le confiait à L’Équipe :
“Je ne sais absolument pas comment on a été jugées. Je sais juste qu’ils ont manipulé des photos et des chiffres pour arriver au résultat qu’ils voulaient. Dans leur rapport, seule la vague de Maya a été mesurée. La mienne a simplement été comparée à la sienne. Mon autre vague, qui était aussi susceptible de battre le record (13 novembre), a elle été ignorée du rapport. Tout ça, c’est même risible en fait.”
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