À 21 ans et fraîchement diplômé de l’école d’art de Manchester, Ross Cooke fait ses premiers pas dans le monde de la photographie de football. Il débarque avec de beaux projets et une volonté farouche de montrer la British Football Culture et sa place en Angleterre.
C’est en sortant de la station d’Hoxton, dans l’est de Londres, que nous sommes tombés par hasard sur l’exposition de fin d’année de Ross Cooke et de sa promotion. Au milieu de ses talentueux camarades, les clichés de son projet “Home” ont attiré l’attention. Une œuvre qui pose un regard passionné et plein d’amour sur les ligues du South Manchester du Cheshire Christian, ce British Football qui enchante les habitants de l’île comme les autres.
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J’ai été élevé dans le football, j’y joue depuis petit et j’y joue toujours, en regardant mes idoles. C’est de là que vient principalement “Home”. Se réveiller un matin, froid en général, pluvieux et venteux pour aller taper dans le ballon. Aussi loin que je m’en souvienne, mes samedis c’était ça. Et à travers mes expériences je voulais montrer cette culture britannique du football à laquelle j’appartiens depuis tant de temps.
Le football continue à m’inspirer et à motiver mon travail. Je pense que ça a été instillé en moi depuis tout jeune, quand je cherchais “le beau” dans les vieilles photos des idoles de mon père, ou les images Panini, toute cette imagerie nostalgique des coupes du monde passées. J’essaye d’emmagasiner tout ça pour que ça m’aide à influencer et inspirer ma démarche photographique.
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J’ai toujours aimé regarder les vieilles photos et les histoires qu’elles racontent et j’ai toujours été attiré par les photographes qui racontent une histoire. Pour “Home”, ça a été Julian Germain, Spencer Murphy ou Stuart Roy Clarke. Ils ont tous influencé mon travail de façons différentes, depuis la narration et comment raconter une histoire seulement en photos, jusqu’à la compréhension de ce que je photographiais.
Il y a tellement de choses que peuvent être capturées dans ce sport que ça le rend encore plus intéressant à mes yeux. Pas seulement ce qui se passe sur le terrain mais aussi la passion, le dévouement et les traditions qui vont avec. Je pense que ce qui fait la beauté du foot amateur, c’est l’amour et le dévouement des gens qui sont ce sport. Que ce soit les joueurs, les spectateurs et bien sûr les volontaires qui sont tellement à fond que ça devient une partie d’eux-mêmes. C’est quelque chose qui m’a inspiré et continue à le faire, parce qu’au final ce sont tous ces gens qui font du football ce qu’il est.
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Ça n’a pas été facile de grandir et vivre à Manchester en étant un fan de Liverpool, et plus particulièrement ces 20 dernières années, alors que United gagnait tout, mais je serai toujours un fan de Liverpool. On a eu nos moments de gloire avec le triomphe d’Istanbul par exemple, mais rien de durable. Tous mes potes sont fans de United donc maintenant je suis habitué à m’en prendre plein la gueule. Mais je pense que le notre futur est beau avec Jürgen Klopp et j’espère qu’on va faire quelque chose cette année.
Mon rêve, ce serait de partir sur un projet documentaire sur le football dans le monde et découvrir des cultures différentes et comment le football influence et inspire les gens. Je veux vraiment aller à Rio de Janeiro. Après avoir regardé la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques là-bas, ça m’a encore plus donné envie d’aller à la rencontre de ce pays connu pour son amour du football.
Si vous avez envie de suivre les aventures de Ross Cooke jetez-vous sur son compte Instagram. Et attendez-le au tournant, il prépare déjà sa prochaine expo…
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