Quand Sylvie Tachot-Goavec, une photographe bretonne, pose les pieds en Guinée-Conakry en 2016, certaines choses la frappent. Le pays est pauvre et la population très jeune. Elle raconte surtout à quel point le football est présent partout :
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“Il est dans les rues, au milieu des voitures, sur la plage, dans les terrains vagues. Alors, il est devenu tout naturellement le leitmotiv des jeunes garçons, le moyen pour eux de se sortir de la pauvreté. Ils sont prêts à tous les sacrifices : quitter leur région, leur famille et ce, dès le plus jeune âge pour tenter leur chance.
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“L’objectif est de se faire repérer pour être intégré dans une académie (dès l’âge de 13 ans), puis être recruté par un club professionnel du pays et enfin, partir à l’étranger pour réussir comme certains ‘grands frères’ l’ont fait. Leur famille, leur quartier sont derrière eux car tous bénéficieront des retombées financières.”