L’artiste suisse David Diehl a créé une série de portraits des plus grands joueurs de la planète, peints comme les icônes religieuses qu’ils sont pour la plupart.
Avec du bois, de la peinture à huile et des feuilles d’or pour l’auréole, David Diehl recrée les icônes religieuses modernes dans la tradition des figures sacrées du christianisme en Orient. Mais ce sont celles du ballon rond qu’il pose sur ses planches de bois.
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J’ai commencé en 2010. Je peignais les héros de mon enfance. Les Osterwalder et Herberth du FC Aarau qui n’étaient pas célèbres du tout. En 2012, ZWÖLF, un magazine suisse, est tombé dessus et m’a demandé de les publier. On a donc lancé ce projet ensemble et je me suis retrouvé à en faire de plus en plus. Aujourd’hui j’en suis aux numéros 28 à 31.
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Le football possède ses temples et ses icônes. Il a plein de possibilités pour remplir le vide laissé par les religions dans la vie de tous les jours. Quelque part, le football est une nouvelle religion. Les gens ont besoin de ça : l’adoration, les prières, la souffrance, et ils le retrouvent dans le foot.
Ce qui prend le plus de temps c’est de trouver la bonne image qui servira de modèle. Ils doivent avoir un certain regard, une sincérité, être détendus.
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