L’Arabie Saoudite devrait accueillir pour la première fois de son histoire un Grand Prix de F1 en décembre prochain. Sauf que des photos dévoilées cette semaine par des journalistes de sport laissent à penser que le circuit de Djeddah est loin d’être prêt.
Publicité
Immense chantier, tribunes pas du tout terminées, une piste qui ressemble plus pour le moment à un chemin forestier : les internautes et fans de F1 étaient clairement circonspects à l’idée d’y voir un GP dans 5 semaines et pointaient du doigts les conditions de travail parfois dramatiques que connaissent les pays du Golfe.
Publicité
Le GP d’Arabie Saoudite, prévu le 5 décembre, se déroulera en nocturne et devrait être l’avant-dernier de la saison 2021 de F1, qui en comprendra en tout 22, un record en dépit de la pandémie de Covid-19.
Publicité
Les autorités saoudiennes se sont lancées dans “une course contre la montre” pour achever tous les préparatifs de l’épreuve à temps, a déclaré à l’AFP un responsable du comité d’organisation, qui a requis l’anonymat, précisant que des travaux se poursuivaient “24 heures sur 24” sur le site, où des grues sont présentes et des immeubles sont encore en construction.
Le Grand Prix de F1 d’Arabie saoudite se déroulera sur le circuit urbain le plus rapide de la discipline, avec une vitesse moyenne qui pourrait atteindre les 250 km/h, selon ses organisateurs. Le circuit d’une longueur de 6.175 km, avec notamment 27 virages, sera par ailleurs le deuxième plus long dans le calendrier de F1.
Suivant la voie de ses voisins du Golfe, les Emirats arabes unis ou le Qatar, l’Arabie saoudite a multiplié les grands événements sportifs ces dernières années, avec la volonté de développer le secteur du divertissement et d’améliorer son image, ternie par les critiques sur les violations des droits humains.
Publicité
Le royaume ultra-conservateur accueille déjà le rallye Dakar et des courses de Formule E (monoplaces électriques). Côté football, la Supercoupe d’Italie ainsi que la Supercoupe d’Espagne ont également été organisées dans le pays, respectivement en 2019 et 2020.
Les organisations de défense des droits humains critiquent régulièrement la tenue de ces événements sportifs d’ampleur en Arabie saoudite, destinés selon elles à “blanchir” l’image du royaume qui mène une répression implacable contre les voix critiques.
Konbini Sports avec AFP
Publicité