“Là, je ne comprends pas, Thiago Silva court vers moi”
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Vous avez voyagé, y a-t-il un stade à l’extérieur qui vous a marqué ?
Oui, dans le mauvais sens du terme. Je déteste Stamford Bridge, les conditions pour les photographes sont désastreuses, c’est un scandale. J’y ai pris la photo de Thiago Silva qui exulte, et j’ai d’ailleurs une anecdote à propos de cette photo [pages 164].
En gros, au stade, on a les panneaux publicitaires devant et un mur derrière. Je suis obligé d’attendre le dernier moment pour me placer et je me mets en latérale, car je ne peux pas aller au dernier moment derrière les buts. Je n’avais pas pu me mettre du côté des supporters du PSG, donc j’étais frustré dès le départ. Sur le but de David Luiz qui égalise, il va voir les supporters et j’étais très énervé.
Ensuite Silva marque son but de la tête et là, je ne comprends pas, il court vers moi au poteau de corner : c’est la photo que vous voyez. Après le match, on rentre en avion ensemble. Je lui demande pourquoi il est venu vers moi et il me dit : “Il y avait ma femme au milieu des supporters anglais et je voulais partager ce moment avec elle.”
Un match vous a marqué plus qu’un autre ?
Le premier match pour lequel le PSG fait appel à moi, c’était un PSG-Bordeaux. On perd 2-1, c’est Toko qui marque pour Paris [le 24 septembre 1982, ndlr]. Le premier match est très important, car vous découvrez tout et vous avez donc une sensibilité exacerbée. Aujourd’hui, quand je vais au Parc des Princes, il n’y a plus de surprises, je connais tout. C’est un peu ma résidence secondaire.
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“Quand mon fils est rentré, il y avait Ronnie à la maison. Ses copains ne l’ont jamais cru !”