Le groupe de médias d’information américain Vice s’est déclaré en faillite, dans un contexte de recul du marché publicitaire, une annonce qui était attendue sur le marché depuis quelques semaines.
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Un consortium, dont la société d’investissement Fortress Investment Group, le principal créancier de Vice, va prendre le contrôle du groupe pour 225 millions de dollars, sauf offre supérieure par d’autres parties, selon le communiqué publié lundi.
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Vice Media Group, qui avait été valorisé 5,7 milliards de dollars en 2017, produit des contenus dans vingt-cinq langues et a plus d’une trentaine de bureaux dans le monde. Le groupe de médias à l’accès gratuit s’appuie principalement sur la publicité pour générer des revenus.
Mais avec la dégradation de la conjoncture économique, le marché publicitaire s’est tendu, pour être majoritairement capté par les géants technologiques, comme Google et Facebook.
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Vice poursuivra ses activités durant toute la procédure, indique-t-il.
Au tournant des années 2010, Vice a incarné, comme BuzzFeed ou le Huffington Post, une nouvelle génération de médias d’information entièrement en ligne qui ambitionnait de bousculer les grands anciens.
Les médias gratuits sont les plus exposés dans un contexte économique difficile, qui a incité de nombreux acteurs historiques à licencier, de la radio publique NPR au Washington Post, en passant par la chaîne CNN.
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BuzzFeed a d’ailleurs annoncé fin avril la clôture du site BuzzFeed News, avec 180 licenciements à la clé.