Un militaire américain qui a tenté de s’immoler par le feu dimanche devant l’ambassade d’Israël à Washington, pour protester contre la guerre à Gaza, est décédé de ses blessures, ont annoncé lundi les forces armées des États-Unis. “La personne impliquée dans l’incident d’hier a succombé à ses blessures et est décédée la nuit dernière”, a déclaré Rose M. Riley, une porte-parole du Pentagone, dans un court message envoyé à l’AFP. “Nous fournirons des informations supplémentaires 24 heures après que les proches auront été informés”, a-t-elle ajouté.
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Les secours s’étaient précipités sur les lieux dimanche peu avant 13 heures (18 heures GMT) en réponse à un “appel concernant une personne en train de brûler devant l’ambassade d’Israël”, avait indiqué sur X/Twitter le service des pompiers de la capitale. À leur arrivée, ils ont constaté que le Secret Service, le service de protection des hautes personnalités de l’État américain, avait déjà éteint le feu. L’homme avait été transporté à l’hôpital avec des “blessures graves mettant sa vie en danger”, selon la même source.
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Un porte-parole de l’armée de l’air avait confirmé à l’AFP qu’il en était un membre actif, sans donner davantage de précisions. De son côté, l’ambassade d’Israël a déclaré qu’aucun membre du personnel n’avait été blessé lors de l’incident et que le militaire américain était “inconnu”.
Une vidéo, d’abord diffusée en direct sur la plateforme Twitch selon des médias et qui a ensuite circulé sur les réseaux sociaux, montre un homme en tenue militaire en train de s’asperger d’un liquide avant de scander “Free Palestine!” (Libérez la Palestine !) alors qu’il prend rapidement feu devant le portail de l’ambassade, jusqu’à ce qu’il tombe au sol.
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“Je ne serai plus complice d’un génocide. Je vais me livrer à un acte extrême de protestation”, déclare cet homme dans cette vidéo, que l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier dans l’immédiat.
Cet acte intervient au moment où les manifestations se multiplient aux États-Unis contre l’offensive dévastatrice d’Israël à Gaza, menée depuis plus de quatre mois et l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre en Israël par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas. Les États-Unis sont le premier soutien diplomatique et militaire d’Israël.