C’est ce que révèle Le Parisien, ce 13 mars. Pour faire simple : sur chaque amende, les contrôleurs touchent une commission plus ou moins importante, en plus de leur salaire. Côté SNCF, pour toucher ce bonus, il faut que l’amende soit réglée sur place. Sinon, le contrôleur doit dresser un procès-verbal et là, il ne toucherait que moins d’un euro par PV, selon une source anonyme du Parisien. C’est donc nettement moins intéressant…
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Combien le contrôleur touche par amende ? Eh bien, en fait, ce taux varie en fonction d’un barème. Par exemple, si tu n’as pas ton titre de transport mais que tu te signales toi-même à bord, il ne va ne prendre que 4 % du montant de l’infraction. En revanche, si tu te fais prendre lors du contrôle, il prendra 10 %. Ce n’est pas fini ! À la fin du mois, les contrôleurs peuvent aussi recevoir “une prime de perception”, exonérée de cotisations sociales et d’impôts, à condition qu’ils engrangent au moins 30 euros de commission.
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Bref, comme pour la SNCF, Le Parisien révèle que dans le métro ou le RER, les agents de la RATP qui verbalisent perçoivent, chaque mois, 10 % de la recette globale des amendes dressées par leur équipe et qui ont été payées sur place par les usagers… Ces primes varient selon le secteur où ils travaillent : métro, RER, bus ou tramway.
De son côté, la SNCF affirme n’imposer “aucune politique du chiffre” et la RATP s’assurer du respect de la déontologie et des règles et vouloir avant tout lutter contre la fraude, qui réduit les capacités de financement des transports.
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