À 73 ans, Ingrid Newkirk pense à sa fin de vie. La fondatrice de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) vient de modifier son testament mais, plutôt que de parler billets, elle préfère léguer des parties de son corps à différentes personnalités et marques internationales. Elle a prévu de faire don de sa peau à Hermès en protestation contre le tannage du cuir, de ses intestins à Salt Bae pour protester contre la consommation de viande animale, et de son oreille au roi d’Espagne en désapprobation de la corrida.
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Que l’État français ne se sente pas mis à l’écart : Ingrid Newkirk a prévu de léguer son foie, “emballé sous vide”, à Emmanuel Macron – ou à la personne qui siégera à l’Élysée au moment de sa mort – afin de récriminer la production de foie gras de l’Hexagone.
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L’initiative de la militante représente un coup de communication efficace qui ne date pas d’hier. Cette mise à jour de son testament intervient vingt ans après la première rédaction du document. En 2003 déjà, Ingrid Newkirk annonçait le legs de son “doigt accusateur” au “plus vieux cirque du monde”, explique l’organisation de défense des droits des animaux.
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Depuis que le cirque en question ne montre plus d’animaux dans ses numéros, elle a décidé de plutôt lui offrir son pouce “en guise de remerciement”. Une preuve que les mœurs évoluent et que le militantisme finit par payer, tel que le note PETA qui rappelle avoir “remporté tant de victoires pour les animaux depuis la publication du testament original”. PETA : 1 ; les animaux : 1 ; Ingrid Newkirk : bientôt beaucoup de morceaux.