Le béluga retrouvé mort fin août en Norvège, objet de tous les fantasmes, y compris des soupçons d’espionnage, a probablement succombé à une infection bactérienne, a annoncé vendredi la police norvégienne sur la foi d’un rapport d’autopsie.
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Baptisé Hvaldimir, jeu de mots associant le mot “baleine” (hval, en norvégien) et l’emblématique prénom russe que porte le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le cétacé était devenu une célébrité dans le pays scandinave où il avait fait son apparition en 2019.
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Décrit comme jeune et relativement bien portant, il a été retrouvé sans vie le 31 août dans la baie de Risavika, sur la côte sud-ouest de la Norvège. Deux ONG avaient alors affirmé qu’il était mort par balle, soupçonnant “un acte criminel”. Une autopsie avait été ordonnée auprès de l’Institut vétérinaire, qui avait rapidement annoncé la découverte d’un bâton de 35 centimètres dans la gueule de l’animal.
“Le rapport conclut que la cause probable du décès est une infection bactérienne, possiblement à la suite de blessures dans la bouche causées par un bâton qui était coincé”, a indiqué un responsable de la police, Amund Preede Revheim, vendredi. “Le bâton pourrait également avoir conduit à des difficultés pour Hvaldimir à se nourrir, augmentant ainsi le risque d’infection”, a-t-il ajouté, cité dans un communiqué. La police a précisé qu’aucune trace de balle n’avait été retrouvée et a décidé de ne pas ouvrir d’enquête. “Rien dans les examens ne suggère que Hvaldimir a été tué illégalement”, a expliqué M. Preede Revheim.
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Lors de son apparition au large de Hammerfest, dans l’Arctique norvégien, en 2019, Hvaldimir portait autour de la tête un énigmatique harnais équipé d’un socle pour caméra, avec le texte “Equipment St.Petersburg” en anglais. Le béluga semblait aussi apprécier la compagnie humaine. Cela avait fait naître des conjectures selon lesquelles il s’agissait d’un animal-espion venu de la Russie voisine. Moscou n’a jamais officiellement commenté ces spéculations.