Les 15 000 trottinettes en libre-service à Paris, bannies de la chaussée à partir du 1er septembre, vont être transférées à Lille, Londres ou Tel Aviv, ont annoncé mardi deux de leurs opérateurs. Après les avoir accueillis en 2018, Paris va devenir la première capitale européenne à complètement interdire ces deux-roues en libre-service, à la fin des contrats liant la ville aux trois opérateurs privés Dott, Lime et Tier Mobility.
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Les Parisiens avaient voté début avril contre le maintien dans la ville des trottinettes, accusant leurs usagers de les abandonner n’importe où dans l’espace public, ou de frôler à toute vitesse les piétons sur les trottoirs. Lime a indiqué mardi qu’elle allait contrôler sa flotte de trottinettes dans son entrepôt francilien. Elles partiront ensuite pour la métropole de Lille mais aussi pour Copenhague, Londres, ou en Allemagne, où elles grossiront des flottes existantes de cet opérateur californien.
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“Nous avons eu plusieurs mois pour nous organiser en interne et définir nos priorités. À Paris, nous continuerons de mettre tout en œuvre pour garantir aux utilisateurs leur liberté de déplacement” via une flotte de 10 000 vélos, a indiqué dans un communiqué Hadi Karam, directeur général de Lime en France.
Son concurrent Dott a commencé à retirer ses trottinettes mi-juillet, à un rythme de 500 par semaine, a précisé une porte-parole à l’AFP. Après avoir été nettoyées et réparées si besoin, elles seront envoyées à Bordeaux, en Belgique ou à Tel Aviv (Israël). Sur la cinquantaine de salariés qu’employait Dott pour ses trottinettes, une dizaine devrait être transférée sur son activité de location de vélos. Un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est en cours de validation.
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