Zendaya dans un triangle amoureux, Godzilla et beaucoup d’action : les 25 films à ne pas rater en avril

(© Warner Bros. / Universal Pictures)

Le soleil est de retour mais les salles obscures ont elles aussi bien des choses à nous offrir ce mois-ci.

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Alienoid – Les Protecteurs du futur de Choi Dong-hoon (Condor Distribution) — en salle le 31 mars et 1er avril

Un bon gros délire SF coréen et très ambitieux, disponible deux jours seulement dans les salles françaises, qui mélange voyage dans le temps, robots, extraterrestres et kung-fu ? S’il vous plaît.

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Drive-Away Dolls d’Ethan Coen (Universal Pictures) — en salle le 3 avril

Le tout premier long-métrage de fiction en solo pour Ethan Coen (moitié du prolifique duo de frères) nous embarque dans une aventure débridée, érotique et délicieusement queer menée par Margaret Qualley (Once Upon a Time… in Hollywood).

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Black Flies de Jean-Stéphane Sauvaire (Metropolitan Filmexport) — en salle le 3 avril

À New York, deux ambulanciers sont confrontés quotidiennement à la violence et à la détresse humaine. Le film de Jean-Stéphane Sauvaire a secoué la Croisette au dernier Festival de Cannes avec son récit choc, viscéral et ultraréaliste, porté par un duo impeccable, Sean Penn et Tye Sheridan.

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Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire d’Adam Wingard (Warner Bros.) — en salle le 3 avril

Le retour des deux mastodontes, dans une réunion à la Avengers, ça ne peut être qu’un grand oui. Ce sera sans doute un nanar, mais on a hâte.

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Nous, les Leroy de Florent Bernard (Apollo Films) — en salle le 10 avril

Pour son premier film en tant que réalisateur, le bien-aimé Florent Bernard a choisi de naviguer en terrain connu en embarquant Charlotte Gainsbourg et José Garcia dans un road trip familial sur les routes de Bourgogne, celles des Flunch et des hôtels Campanile, où le couple au bord du divorce va tenter de raviver la flamme sur les vestiges de son histoire d’amour. Une jolie chronique familiale où l’on sourit autant que l’on s’émeut devant la banalité d’un quotidien sublimée.

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Sans cœur de Nara Normande et Tião (Les Valseurs) — en salle le 10 avril

Le cinéma brésilien est rare chez nous. Mis à part ceux de Kleber Mendonça Filho et de Juliano Dornelles, peu de films de ce pan-là débarquent dans nos salles obscures. Rajoutez à cela de la tendresse, une beauté d’écriture, un coming-of-age réaliste sur fond de pauvreté, d’homophobie et d’onirisme, et vous comprendrez pourquoi ce film est indispensable.

Les 4 âmes du coyote d’Áron Gauder (Eurozoom) — en salle le 10 avril

L’histoire de l’humanité contée par un vieux chef autochtone d’Amérique du Nord pour faire comprendre aux combattants voulant baisser les bras l’importance de ne pas se laisser faire par le capitalisme et les Américains, le tout avec une animation sublime, qui mêle tradition et modernité façon comics : un grand oui.

Quitter la nuit de Delphine Girard (Haut et Court) — en salle le 10 avril

Vous vous souvenez de The Guilty, sur un opérateur téléphonique qu’on suit en continu pendant une opération de sauvetage à distance ? Imaginez ça au féminin mais où, après l’arrestation de la femme en danger, on suivrait également le procès et l’implication (ou non) de l’opératrice dans celui-ci. Malin et assez fort.

Rosalie de Stéphanie Di Giusto (Gaumont Distribution) — en salle le 10 avril

Dans la France de 1870, une femme à barbe, incarnée par Nadia Tereszkiewicz, vient chambouler le quotidien d’un village de province, et notamment d’Abel, tavernier incarné par Benoît Magimel, qui se retrouve marié à cette femme hors du commun, désireuse de vivre pleinement sa différence.

Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz (Ad Vitam) — en salle le 10 avril

Le réalisateur des magnifiques documentaires Adolescentes et Petite Fille a décidément un don pour dénicher des personnages ordinaires au destin extraordinaire. Sylvie Hoffmann, infirmière cadre à l’hôpital nord de Marseille, en fait partie. Sa vie, c’est courir, entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, tous à la santé fragile. Sans misérabilisme aucun, Sébastien Lifshitz nous livre un nouveau film lumineux d’intérêt public.

Enys Men de Mark Jenkin (ED Distribution) — en salle le 10 avril

Film expérience avec peu de dialogues, où l’étrange n’efface jamais la poésie mais où fascination est le maître-mot. On y suit le quotidien d’une chercheuse paumée sur une île, là pour analyser la vie sur l’archipel. Le surnaturel pointe le bout de son nez dans de longs plans fixes à la colorimétrie assez sublime, et on est emportés. Ce long-métrage n’est pas simple d’accès, mais une fois la porte franchie, difficile de ne pas être saisi.

Le Mal n’existe pas de Ryūsuke Hamaguchi (Diaphana) — en salle le 10 avril

Hamaguchi a séduit le monde entier (façon de parler) avec Drive My Car, son récit de 180 minutes sur un prof de théâtre endeuillé et sa chauffeure le temps d’une résidence d’écriture. Les plus aguerris n’ont surtout pas raté ses Contes du hasard et autres fantaisies, plus sublimes que jamais. Son nouveau long, passé par la Mostra de Venise, a toutes les chances de vous plaire également.

Luca d’Enrico Casarosa (Disney) — ressortie en salle le 10 avril

Tour de force (trop peu reconnu) à la fois touchant et rafraîchissant des studios Pixar, les aventures ensoleillées et méditerranéennes de Luca s’invitent au cinéma le temps d’un jour seulement, le 14 avril prochain, en pleines vacances scolaires.

Ressortie Stanley Kwan (Carlotta) — en salle le 10 avril

On considère généralement que Hong Kong a vécu trois périodes de Nouvelle Vague. La dernière, des années 1980, a mis au nu des artistes comme Wong Kar-wai ou Fruit Chan. Un moins connu, moins reconnu à l’international en tout cas, répond au nom de Stanley Kwan. Carlotta a bien compris que ce cinéaste devait être redécouvert par le grand public. En ressortant quatre de ses œuvres les plus romantiques (Amours déchus, Rouge, Center Stage et Lan Yu), c’est une petite leçon d’histoire du cinéma qui s’offre à vous – rien que ça.

Civil War d’Alex Garland (Metropolitan Filmexport) — en salle le 17 avril

Le réalisateur derrière Ex machina, Annihilation et Men abandonne petit à petit le surnaturel et le fantastique pour affronter la dystopie – qui ressemble un peu trop à la réalité. Mais plus qu’un film sur une guerre civile chez l’Oncle Sam, le nouveau long d’Alex Garland est un pamphlet sur l’importance du journalisme. Un film politique (ou pas) qui va vous marquer les rétines.

When Evil Lurks de Demián Rugna (ESC Distribution) — en salle le 17 avril

Il paraît que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu mal comme ça à Gérardmer. Même The Sadness, qui est dans un grand show gore, n’a pas été un choc similaire. La grande frousse de ce mois d’avril nous vient d’Argentine, et on a hâte.

Monkey Man de Dev Patel (Universal Pictures) — en salle le 17 avril

À Bombay, un combattant de free-fight dans des clubs illégaux s’entraîne en vue d’assassiner le chef de la police de la ville, qui a perpétré le meurtre de sa mère et le massacre de leur communauté. Pour son premier film en tant que réalisateur, Dev Patel (Slumdog Millionaire) propose un thriller musclé dans la veine de la saga John Wick, dans un patchwork sanglant et poisseux à la croisée du cinéma d’action américain, indien et asiatique.

Borgo de Stéphane Demoustier (Le Pacte) — en salle le 17 avril

Le réalisateur de La Fille au bracelet revient avec un nouveau thriller délocalisé en Corse où Hafsia Herzi est Melissa, une surveillante pénitentiaire qui espère un nouveau départ pour son mari et ses enfants sur l’Île de Beauté. Mais ici, la tranquillité a un prix, et Melissa va se faire prendre au piège de l’engrenage de la mafia locale. Efficace et bien mené, avec ce qu’il faut d’humour et des acteurs impeccables, ce nouveau polar carcéral vaut le coup d’œil.

Hopeless de Chang-hoon Kim (Bac Films) — en salle le 17 avril

Pour échapper à un avenir sans espoir, un jeune homme s’en prend à une organisation criminelle et se retrouve pris au piège d’une spirale de violence interminable. Hopeless est décrit comme un film de gangsters sud-coréen, parfois comparé aux Affranchis de Martin Scorsese lors de son passage remarqué au Festival de Cannes 2023.

LaRoy de Shane Atkinson (ARP Sélection) — en salle le 17 avril

Le grand gagnant du dernier Festival de Deauville (Grand Prix, Prix du public de la ville de Deauville et Prix de la critique) débarque enfin dans nos salles obscures. L’occasion de découvrir ce thriller à l’humour noir tant apprécié.

Challengers de Luca Guadagnino (Warner Bros.) — en salle le 24 avril

La grande Zendaya au cœur d’un triangle amoureux et sportif, entre Josh O’Connor et Mike Faist, sous la caméra du réalisateur de Call Me by Your Name et habillée en Loewe, c’est le programme prometteur de Challengers, le nouveau film de Luca Guadagnino et sa plus grosse production à ce jour. Récupéré de justesse par la Warner qui a décidé de lui offrir une sortie en bonne et due forme en salle plutôt qu’une mise en ligne discrète sur Prime Video, c’est le film à ne pas louper en ce début de printemps.

Back to Black de Sam Taylor-Johnson (StudioCanal) — en salle le 24 avril

Marisa Abela (Barbie) se métamorphose en Amy Winehouse le temps de ce biopic émouvant qui revient sur la carrière de la regrettée chanteuse britannique à la voix unique, de ses débuts dans le quartier rock’n’roll de Camden Town à Londres à sa consécration américaine sous les spotlights de la cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles.

Sky Dome 2123 de Tibor Banoczki et Sarolta Szabo (KMBO) — en salle le 24 avril

L’animation et la SF font bon ménage. On l’avait déjà bien compris avec Mars Express, mais Sky Dome 2123 vient en rajouter une couche. Avec ce mélange de prise de vues réelles et de rotoscopie, sur fond de réchauffement climatique, le film hongrois promet un grand moment animé.

Occupied City de Steve McQueen (MK2 Films) — en salle le 24 avril

4 heures et 30 minutes de documentaire sur l’histoire d’Amsterdam, entre la période nazie et d’aujourd’hui, par le très grand Steve McQueen ? On prend, avec grand plaisir.

RoboCop de Paul Verhoeven (Splendor Films) — ressortie en salle le 24 avril

Ne ratez pas la ressortie en salle de ce film de SF culte des années 1980 réalisé par le brillant Paul Verhoeven (Starship Troopers, Basic Instinct) pour assister à la naissance du policier-robot le plus emblématique du cinéma américain, raconté dans un récit dystopique, satirique, ultraviolent et porté par le taiseux et charismatique Peter Weller dans la peau d’Alex Murphy.