Il va falloir prendre l’habitude de ne plus parler de Yelawolf en tant que simple rappeur. Son deuxième album, Love Story, sorti en avril dernier, en témoigne : plus qu’un emcee, le membre de Shady Records s’adonne au chant, penchant country.
Extrait de cet album, “Devil In My Veins” est l’exemple le plus parfait pour illustrer cette évolution. Un titre dans lequel le protégé d’Eminem chantonne ses luttes contre la dépendance sur une douce mélodie de guitare acoustique. Un morceau profond auquel il offre aujourd’hui un clip.
Lui qui ne se concentrait que sur le rap pur et brut lors de son entrée dans le game s’est de plus en plus orienté vers un mix entre hip-hop et rock sudiste, ce dernier genre faisant partie intégrante de son univers et de ses racines.
L’originaire de l’Alabama ne le cache pas et en joue même dans ses clips : ce n’est pas un gangster, mais un cowboy ultra tatoué, fragile tantôt, et dur quand il le faut, préférant rider à bord de sa Chevrolet dans la boue de la campagne américaine. Avec un style propre à sa personne, Yelawolf se démarque des autres rappeurs.
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