Après avoir interprété la plus iconique des super-héroïnes dans les deux volets des aventures de Wonder Woman, en salles et sur HBO Max le 25 décembre prochain, Gal Gadot retrouvera Patty Jenkins, sa réalisatrice fétiche pour un tout nouveau projet.
Elle incarnera la célèbre reine égyptienne Cléopâtre dans un futur biopic dont elle est à l’initiative, écrit par la scénariste Laeta Kalogridis, qui a notamment signé le script de Shutter Island et l’Alexandre d’Oliver Stone. Le film rejouera l’histoire de Cléopâtre “vue pour la première fois à travers les yeux d’une femme, des deux côtés de la caméra”, s’est réjouie l’actrice sur Twitter.
Mais les accusations de “whitewashing” n’ont pas tardé à pleuvoir, suscitant une vive polémique sur les réseaux sociaux où Gadot a été accusée “d’appropriation culturelle” et la cible d’attaques antisémites.
La polémique a des airs de déjà-vu. En 1962 déjà, le choix de Elizabeth Taylor, récemment convertie au judaïsme et qui soutenait publiquement Israël, avait suscité le mécontentement de l’ancien président égyptien Nasser. L’actrice fut alors persona non grata en Égypte et le film interdit dans le pays à sa sortie.
Pour répondre aux débats sur la couleur de peau de la vraie Cléopâtre, la Paramount, le studio qui produit ce projet, s’est défendue en mettant en avant les origines “gréco-macédoniennes” et donc méditerranéennes de la reine d’Égypte, comme celles de l’Israélienne Gal Gadot. De son côté, l’actrice avait quant à elle préféré garder le silence.
Mais récemment interviewée sur le sujet par la BBC, Gal Gadot a répondu aux attaques. Elle avance, elle aussi, les origines macédoniennes de Cléopâtre et assure que la production a cherché une actrice de Macédoine, qu’elle n’a pas trouvée.
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“Je suis passionnée pas le personnage de Cléopâtre. Je veux célébrer son héritage et honorer cette incroyable icône historique que j’admire tant.”
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