Warm Up : l’univers ténébreux du gang des Buttertones

Publié le par Chayma Mehenna,

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Avec Warm Up, on part à la chasse aux nouveaux talents dont vous entendrez sans doute parler prochainement. Aujourd’hui est venu le temps de vous présenter The Buttertones, notre coup de cœur du moment. 

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Los Angeles, fin des années 1970. Un détective tapi dans l’ombre est à la recherche de malfrats. Une sombre histoire, de corruption, de mafia, de sang et de larmes. Chaque nuit, il est hanté par le même cauchemar et se réveille en sueur. Ceux qu’il poursuit s’enfuient, ne reviennent jamais et continuent d’allonger la liste de leurs crimes. Le smog et la violence s’étendent à toute la ville.

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Ce scénario de film noir, fait de cascades de péripéties et d’action ne connaîtrait pas meilleure bande son que la musique du groupe The Buttertones. Leurs mélodies sont ténébreuses, épiques et chaloupées. Quelque part entre une sorte de néo-rockabilly, la surf music des 60’s et le jazz noir, elle est aussi irrésistiblement rétro que moderne. Il y a du suspense, des sursauts et du silence : bref, c’est envoûtant et inattendu.

Ces gaillards sont signés sur le label de Hanni El Khatib (Innovative Leisure), font déjà les premières parties de Nick Waterhouse et partagent des affiches de festivals avec Cage The Elephant ou encore Fidlar… Un beau début qui nous fait croire dur comme fer que le succès est à venir. Retour sur un gang musical pas comme les autres avec le chanteur du groupe.

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Qui es-tu ?

Je m’appelle Richard, je suis le chanteur et guitariste du groupe The Buttertones.

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D’où venez-vous ? 

On habite tous à Los Angeles, mais nous venons d’un peu partout. Je suis originaire du Nouveau-Mexique, Sean le bassiste vient de Washington et Cobi le batteur est portoricain. Dakota le guitariste et London le saxophoniste (qui s’occupe aussi des synthés) sont quant à eux de purs Californiens.

Qu’est-ce que vous faites dans la vie — études/travail ? 

Notre groupe est enfin devenu notre gagne-pain mais tout le monde se débrouille lorsque l’argent n’est pas au rendez-vous.

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Quand avez-vous commencé la musique ? Avec quel instrument ? 

On a tous commencé très tôt. Je chantais à l’église et je faisais partie de la chorale de mon école. On m’a mis une guitare dans les mains à l’âge de 11 ans. Un an plus tard je créais déjà mon premier groupe. Pour nous tous ça a été assez similaire, on a chacun joué dans plein de groupes différent avant de former The Buttertones, au cours de l’été 2012.

Quelles sont vos influences ?

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Ça va d’Elvis à Stravinsky et de The Rumblers à Astrud Gilberto.

Comment vous composez ? Décrivez-nous ce processus. 

On est plutôt rapides lorsqu’il s’agit de composer. Surtout si on est pressés et surexcités, ce qui est souvent le cas. Ça dépend vraiment en ce qui concerne notre processus. Pour notre album Gravedigging tout le monde a un peu mis du sien.

Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter votre musique ? 

Il faut garder un esprit ouvert. Le meilleur environnement pour écouter notre musique ce serait dans une voiture, dans un bar ou peut-être sur un rooftop sous les étoiles.

Comment avez-vous atterri chez Innovative Leisure  ?

Après avoir enregistré des démos au studio Jazz Cats de Long Beach, les gars d’Innovative Leisure ont eu vent de notre travail et sont venus nous voir jouer en concert. Ça a été assez similaire à la manière dont notre groupe s’est formé : on a commencé par boire des coups ensemble, avant qu’ils ne nous proposent de nous signer. On a pleuré quand c’est arrivé.

Comment définirais-tu votre projet ?

Je dirais que The Buttertones est un gang de grands buveurs classieux, compétitifs, impénitents mais sensibles dans l’âme.

L’album Gravedigging est sorti le 7 avril sur le label Innovative Leisure.