Avez-vous déjà eu l’impression, en regardant une peinture figurative, que le sujet représenté vous suivait du regard, qu’il plongeait ses yeux dans les vôtres et ne vous lâchait pas, peu importe vos déplacements ? Si oui, vous êtes victimes de ce qu’on appelle “l’effet Mona Lisa”. Comme vous pouvez vous en douter, cette appellation vient du célèbre tableau de Léonard de Vinci. Des chercheur·se·s allemand·e·s, rapporte Futura Sciences, ont déjà soumis de l’idée de changer de nomination car si on zoome bien, Mona Lisa regarde un peu trop à gauche (votre droite, donc) pour être capable de plonger son regard dans le vôtre.
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Désolée de vous décevoir pendant votre tête-à-tête avec elle mais non, en réalité, La Joconde ne vous suit pas des yeux, et ne vous soumet pas à cet effet. En revanche, pour tous les autres tableaux figuratifs, cet effet peut bien avoir lieu, tant que le public se place à moins de 50 centimètres du tableau et que le regard du protagoniste dépeint se projette dans un angle situé entre 0 et 5 degrés maximum. La Joconde projetterait son regard dans un angle moyen de 15,4 degrés ; elle dévie donc trop.
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On propose de renommer ce phénomène “l’effet Frida Kahlo” ou “l’effet Van Gogh”, en référence à tous les autoportraits de ces deux mastodontes de la peinture, qui (nous) fixent souvent dans un angle parfait pour vivre cette expérience unique : celle de capter l’attention d’un chef-d’œuvre.
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N.B. : “Mona Lisa” s’écrit en réalité “Monna Lisa” en français et en italien, on en a bien conscience, mais étant donné que ce n’est encore pas une pratique commune sur Internet, nous avons opté pour la nomination anglophone afin de faciliter le référencement de cet article.
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