La dernière campagne Undiz présente des femmes sous l’eau arborant les maillots de bain de leur collection d’été 2023. Tout paraît normal… sauf qu’une inscription indique qu’il s’agit d’une image générée par une intelligence artificielle, à savoir Midjourney et Stable Diffusion. Vous êtes probablement tombé·e·s dessus : les affiches sont visibles depuis le 26 avril dans nos rues françaises.
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Images hybrides composées d’IA et de réelles photographies, ces clichés rappellent la campagne Levi’s qui, au lieu de présenter de vrai·e·s modèles, a fait appel à une IA pour “diversifier” leurs profils. Il est malheureux de voir que de nombreuses entreprises se passent de professionnel·le·s humain·e·s dont c’est le métier, au profit d’intelligences artificielles qui mobilisent moins de ressources financières.
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Toutefois, Undiz a quand même eu recours aux créatif·ve·s de l’agence CowBoys, à des photographes et graphistes (bien réel·le·s) pour concevoir cette campagne publicitaire et immortaliser les maillots de bain en question. L’IA est intervenue pour le décor sous-marin et les modèles qui ne sont pas réelles.
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Pour la dernière étape, des graphistes de chair et d’os ont intégré les pièces phares de la collection – photographiées en amont IRL – sur les corps des modèles IA, ont amélioré la qualité des images pour plus de réalisme, ajouté de la nudité (automatiquement censurée par les IA) et joué des tours pour faire abstraction des mains difficiles à reproduire correctement par ces outils. Elles sont par exemple sorties du cadre ou au second plan. Le texte descriptif donné aux IA ressemblait à : “Une fille aux cheveux roses nageant le crawl.” Le plus simple du monde. Ces différentes étapes ont pris deux semaines de conception.
“Undiz était déterminée à sublimer ses modèles bain avec des prises de vue sous-marines et ce afin de s’émanciper des habituelles mises en scène sur la plage ou à la piscine. Or les shootings sous l’eau sont complexes”, dit le communiqué de presse. Un défi qui reste éthique tant que les machines ne peuvent pas se passer d’humain·e·s.
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