Depuis ce vendredi 27 octobre, l’armée israélienne mène des bombardements d’une intensité “sans précédent” depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment à Gaza-ville, a rapporté l’AFP. La région palestinienne a été coupée du monde, voyant ses communications, Internet et approvisionnements bloqués.
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“La société des télécoms palestinienne Jawwal a confirmé cette coupure. Les journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza ont expliqué qu’ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien”, ajoute l’AFP. Au vu des difficultés à s’informer, voici quelques comptes de personnes basées en Palestine qui tentent de documenter la situation autant que faire se peut – à l’aide, parfois, de cartes SIM virtuelles qui leur permettent un accès à Internet.
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Ali Jadallah a perdu quatre membres de sa famille en une seule journée, le 11 octobre dernier, mais il continue de prendre des photographies “pour témoigner” de l’horreur, tel qu’il l’écrivait récemment dans un article pour The Economist. Le photographe a reçu de nombreux prix (comme le Sharjah Photo Contest ou celui de l’Agence Anadolu…) le récompensant pour son travail de documentation à Gaza.
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Sur Instagram et TikTok, la journaliste Plestia Alaqad nous permet de “voir Gaza à travers [ses] yeux”. À date, sa dernière vidéo, “filmée hier soir et postée grâce à un peu d’Internet” ce samedi 28 octobre midi, traite de son impossibilité de “faire [son] travail” actuellement : “Il n’y a pas de réseau pour rester en contact, pas d’Internet pour publier, pas d’électricité pour charger mes appareils, pas d’essence pour bouger la voiture”.
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Basé dans la bande de Gaza, Motaz Azaiza partage des stories de son travail de photoreporter sur le terrain. Il peut, pour le moment, continuer de documenter son quotidien et les dégâts causés par les raids israéliens grâce à des cartes e-SIM.
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Fatima Shbair travaille en tant que photojournaliste pour l’Associated Press. Née en 1997 dans la ville de Gaza, la reporter est autodidacte. Elle a reçu en 2021 le Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik au festival Visa pour l’image pour sa série Une Vie assiégée, qui documente la bande de Gaza. Elle s’est également intéressée aux athlètes palestiniennes confinées et affirme vouloir montrer au monde une autre face de Gaza.
Il y a quelques jours, nous partagions les paroles du photographe palestinien, qui nous écrivait “avec dignité, […] et avec la certitude qu’imaginer la liberté n’est pas hors d’atteinte”. Difficile de relire ces mots vu le contexte actuel, mais Maen Hammad continue de partager tant qu’il peut images et informations.
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De nombreuses autres personnes tentent de partager ce qu’il se passe en Palestine, parmi lesquelles :
- Samar Abu Elouf ;
- Ayman Algedi ;
- Hamdan Al Dahdouh ;
- Wael Al Dahdouh ;
- Motasem Mortaja ;
- Mohammed Al Masri ;
- ou encore Hosam Salem.