Lauréat de la Palme d’or en 1976, Taxi Driver de Martin Scorsese est un de ces classiques du cinéma qui restent intéressants à analyser même quarante ans après leur sortie.
Qu’est-ce qui fait une Palme d’or à Cannes ? En 1976, c’était Taxi Driver de Martin Scorsese, immense long métrage qui a fait exploser la carrière de sa tête d’affiche, Robert De Niro. Habitué de ce type d’analyse, le monteur américain Jacob T. Swinney a réalisé pour le site Fandor Keyframe une petite vidéo didactique, The Eyes of Taxi Driver, qui explique quelles techniques cinématographiques sont utilisées par Scorsese dans le film pour en appuyer la puissance dramatique.
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Des idées visuelles riches de sens
Pour Jacob T. Swinney, la mise en scène de Taxi Driver est entièrement dédiée à souligner la subjectivité de l’histoire, à placer totalement le spectateur dans la peau du chauffeur Travis Bickle (Robert De Niro). Un processus qui commence dès le générique du film, vision nocturne et floue du monde depuis l’habitacle d’un taxi, et qui se poursuit ensuite tout du long. Ralentis, gros plans, point de vue interne… Scorsese multiplie des effets de style qui, loin d’être gratuits, servent totalement le scénario. Une jolie piqûre de rappel sur une des multiples manières de réussir un film.
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