Lorsque l’on pense à Lars Von Trier, nous vient le réalisateur controversé, auteur du cinéma sulfureux et sexuellement explicite de Antichrist, ou plus récemment de Nymphomaniac. Mais si dès son plus jeune âge le jeune garçon s’intéressait déjà à l’image, ses réalisations étaient – heureusement – bien loin de celles qu’il nous délivrera une fois adulte. En 1967, le petit Lars a onze ans et joue déjà au cinéaste en tournant le court métrage animé Turen til Squashland (Le Voyage à Squashland).
À travers ce court film en stop motion ingénieux, le jeune réalisateur raconte l’histoire d’une famille de lapins colorés qui sont sauvés par un super héros qui n’est autre qu’une saucisse. Un pitch qui reflète la mentalité enfantine d’un petit garçon de onze ans totalement normal (et talentueux), bien loin de la teinte sombre et torturée que l’on lui connaîtra par la suite.
À noter le mot “slut” à la fin, qui n’a rien de prémonitoire puisqu’il s’agit simplement du mot “fin” en danois.
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