Le cinéma québécois est parvenu à se faire une petite place sous le soleil italien de la Mostra de Venise en septembre dernier, grâce à Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, un premier film de genre très réussi qui a remporté le prix de la meilleure réalisation des Giornate degli autori.
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Sous la caméra d’Ariane Louis-Seize, Sara Montpetit (l’actrice québécoise découverte dans Falcon Lake de Charlotte Le Bon) incarne une jeune vampire réticente à l’idée de tuer des humains et dont les dents ne se décident pas à pousser. Pour l’aider à gagner son indépendance alimentaire, ses parents l’envoient en séjour chez sa cousine sans scrupule pour les humains, où elle va faire la rencontre d’un jeune homme qui vit avec des pulsions de mort depuis son enfance.
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À mi-chemin entre le film de coming of age sensible façon Falcon Lake et l’ambiance noire et poisseuse de l’excellente série adolescente The End of the F***ing World, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est une réussite à tout point de vue. Ces deux âmes sensibles en marge d’un monde trop violent pour elles — qu’il soit peuplé de vampires ou bien d’adolescents harceleurs — sont incarnées avec délicatesse par deux talentueux acteurs en herbe en vagabondage dans la nuit québécoise.
Ce vendredi 15 mars à 20 h 15 à l’UGC des Halles, nous présenterons le film suivi d’un débat avec Ariane Louis-Seize, sa réalisatrice, Christine Doyon, sa scénariste, Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard, ses acteur.ice.s. Info et réservations ici.
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