Une ressortie culte, un inattendu succès italien et le retour de Michael Mann : les 20 films à voir en mars

Publié le par Konbini,

Remake, ressorties ou animation, en salle ou sur les plateformes, à chacun sa séance.

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Spaceman de Johan Renck — sur Netflix le 1er mars

Adam Sandler part dans l’espace analyser un nuage violet au fin fond de la Voie lactée et comprend que sa femme ne l’attend plus vraiment six mois après son départ. Heureusement, il sympathise avec une araignée géante psy qui lui fera revoir toute son histoire différemment. Ça n’a aucun sens ? Et pourtant…

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Blue Giant de Yuzuru Tachikawa (Eurozoom) — en salle le 6 mars

Adaptation du manga assez génial, l’aventure de Dai à Tokyo pour devenir le meilleur jazzman est une formidable ode à la musique. Et on sait que les séquences de concert où les musiciens ont été captés en motion capture et intégrés au récit en 3D et non en dessin vont vous perturber – c’est en réalité pas loin d’être l’une des plus grandes forces du film.

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La Salle des profs d’Ilker Catak (Tandem) — en salle le 6 mars

Oui, thriller et récit de profs se battant contre une hiérarchie et des rumeurs de vol au sein du lycée sont compatibles. Et ici, avec brio. Ce n’est pas pour rien que le film nous a coupé l’herbe sous le pied et s’est retrouvé dans les cinq finalistes pour l’Oscar du Meilleur film étranger.

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Ressortie Park Chan-wook (Metropolitan FilmExport) — en salle le 6 mars

La célèbre trilogie de la vengeance (Sympathy for Mister Vengeance, Old Boy et Lady Vengeance) sortie il y a vingt ans fait peau neuve et s’offre une ressortie en salle dans une version restaurée en 4K. Une formidable porte d’entrée sur le cinéma sud-coréen.

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Ferrari de Michael Mann — sur Prime Video le 8 mars

Après vingt ans de gestation, Michael Mann, 80 ans, nous livre enfin son film de grosses cylindrées avec une fougue encore folle. À l’issue de cette course effrénée et filmée avec virtuosité, c’est surtout un triangle amoureux qui fait battre le cœur du film, où il n’est pas question que d’honneur mais surtout d’amour.

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La Demoiselle et le Dragon de Juan Carlos Fresnadillo — sur Netflix le 8 mars

Un nouveau blockbuster de fantasy Netflix à gros budget avec Millie Bobby Brown sur fond d’émancipation féminine, on ne peut être qu’intrigués et curieux.

Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa (Splendor Films) — ressortie en salle le 12 mars

Quand on cite Kurosawa, on pense à Ran, Les Sept Samouraïs, Rashomon ou encore Le Château de l’araignée. Pourtant, l’un de ses chefs-d’œuvre reste et demeure ce récit contant l’amitié entre un topographe russe envoyé près de la frontière chinoise pour cartographier le territoire et un Sibérien, au début du XXe siècle. Une ressortie en salle à ne pas rater, donc.

Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu (Jour2fête) — en salle le 13 mars

Le jury de la Semaine de la critique a vu juste en récompensant ce film malaisien qui utilise la comédie et le genre, l’horreur, pour raconter la puberté et le changement de corps des adolescentes.

Il reste encore demain de Paola Cortellesi (Universal Pictures) — en salle le 13 mars

Deux heures de film en noir et blanc où s’enchaînent violence conjugale, misogynie et patriarcat exacerbé. Un postulat qui aurait pu reléguer Il reste encore demain au rang de film d’auteur de niche. Mais 5 millions d’entrées plus tard, le film est devenu un immense succès populaire dans l’Italie très conservatrice de Giorgia Meloni et vient rebattre les cartes du patriarcat italien.

Heureux gagnants de Maxime Govare et Romain Choay (Warner Bros.) — en salle le 13 mars

Parce que les films à sketchs sont trop rares en France. Parce que la comédie grinçante est une entreprise délicate. Parce que son cast ne peut que nous plaire. Parce que, même s’il est inégal, certaines tranches de rire valent le détour.

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize (Wayna Pitch) — en salle le 20 mars

Une jeune vampire (incarnée par Sara Montpetit, l’actrice québécoise découverte dans Falcon Lake de Charlotte Le Bon) réticente à l’idée de tuer des humains et dont les dents ne se décident pas à pousser, c’est le programme de ce coming-of-age québécois qui sonde deux âmes sensibles en marge d’un monde trop violent pour elles, récompensé à la Mostra de Venise en 2023.

La jeune fille et les paysans de DK et Hugh Welchman (The Jokers) — en salle le 20 mars

Les cinéastes polonais derrière La Passion Van Gogh continuent l’exploration de leur médium si unique : de l’animation à la peinture, image après image. Pour ce deuxième long-métrage, ils racontent le destin d’une jeune femme face aux valeurs de la Pologne rurale du XIXe siècle. Très fort.

Hors-saison de Stéphane Brizé (Gaumont) — en salle le 20 mars

Le réalisateur de La Loi du marché, En guerre et Un autre monde sort de sa zone de confort et quitte les récits syndicalistes pour s’embarquer avec Guillaume Canet sur l’histoire d’un acteur à la dérive.

Immaculée de Michael Mohan (Metropolitan FilmExport) — en salle le 20 mars

Sydney Sweeney en religieuse américaine dans un film d’horreur, ça ne peut être qu’un grand oui.

Road House de Doug Liman — sur Prime Video le 21 mars

Le remake du film culte de 1989 porté par un Jake Gyllenhaal bodybuildé comme jamais connaît moult polémiques. Hâte de voir si tout cela en valait la peine !

Apolonia, Apolonia de Lea Glob (Survivance) — en salle le 27 mars

Sublime documentaire sur une artiste pas comme les autres, le film de Glob raconte sur le long terme comment la jeune Apolonia est devenue la grande artiste Apolonia Sokol, sur fond d’art, de questionnements et d’amour.

Le Jeu de la reine de Karim Aïnouz (ARP Sélection) — en salle le 27 mars

Jude Law en Henri VIII gargantuesque, Alicia Vikander en Catherine Parr prête à tout pour ne pas une énième épouse décapitée du roi et un cinéaste brésilien qu’on adore, le tout dans un Game of Thrones dans l’Angleterre du XVIe siècle, ça ne peut être qu’un grand oui.

Kung Fu Panda 4 de Mike Mitchell et Stephanie Stine (Universal Pictures) — en salle le 27 mars

Po forever.

Los Delincuentes de Rodrigo Moreno (Arizona Distribution) — en salle le 27 mars

On pensait avoir tout vu dans le genre du film de braquage, et là débarque un cinéaste chilien qui nous pond un film de trois heures sur des employés de banque bien déterminés à partir plus tôt à la retraite. Malin, optimiste et profond.

Le Salaire de la peur de Julien Leclercq — sur Netflix le 29 mars

Passer après Clouzot et Friedkin pour adapter le bouquin culte de Georges Arnaud, c’est un peu difficile. Julien Leclercq décide, pour éviter la comparaison au possible, de s’éloigner des pendants réaliste du premier et terrifiant du deuxième et de se diriger vers la comédie d’action.