Dans un nouveau témoignage récolté par le média britannique Tortoise Media pour son podcast Master: the allegations against Neil Gaiman, une cinquième femme accuse l’auteur et scénariste d’agression sexuelle. Claire (un nom d’emprunt) raconte comment, lors d’une campagne promotionnelle à travers les États-Unis en juillet 2013, le romancier l’aurait emmenée dans la chambre aménagée de son bus de tournée avant de fermer la porte, de s’allonger sur elle, de l’embrasser de force et de la toucher sous ses vêtements.
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Depuis quelques mois, Tortoise Media enquête sur Neil Gaiman et a déjà rapporté le récit de quatre autres femmes. Toutes décrivent plus ou moins le même mode opératoire d’un homme qui profiterait de son ascendant — en tant qu’auteur admiré et multirécompensé, en tant qu’employeur, ou parce qu’il hébergeait l’une d’elles — pour abuser d’elles. Les faits relatés — baisers forcés, attouchements ou pénétrations digitales non consenties — s’apparentent, a minima, à des agressions sexuelles.
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Ce nouveau témoignage est étayé par un enregistrement audio d’une des conversations qu’il aurait eue avec sa victime présumée. On peut y entendre la voix d’un homme, selon toute vraisemblance celle de Neil Gaiman, proposer à Claire un arrangement financier. En effet, dix ans après l’agression décrite par cette dernière, elle lui a envoyé une lettre pour lui dire à quel point leur rencontre l’avait traumatisée, et il l’aurait ensuite appelée à plusieurs reprises.
Sur l’enregistrement, il admet avoir “merdé” et lui propose de la payer 60 000 dollars pour couvrir ses frais de thérapie, et promet de faire un don à une association de victimes de viol (Claire lui avait précédemment envoyé le lien vers une association où elle avait travaillé). Tortoise Media a contacté le centre d’aide aux victimes qui affirme n’avoir reçu aucun don de la part de l’auteur. Neil Gaiman, quant à lui, conteste toujours ces accusations.
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