Un graphiste français de Pixar jugé à Paris pour une affaire de viols sur mineurs en live streaming

Publié le par Adrien Delage,

Photo by Michael Jacobs/Art in All of Us/Corbis via Getty Images

L’artiste de 59 ans, dont l’identité n’a pas été dévoilée, sera jugé pour complicité de viol de mineurs et traite d’êtres humains.

A voir aussi sur Konbini

Une histoire d’horreur derrière une usine à rêves. Du 29 au 31 octobre prochain, un graphiste français apparemment de renom mais dont l’identité n’a pas été révélée, qui a œuvré dans les studios Pixar sur des films très populaires (Ratatouille, Là-haut, Les Indestructibles), va être entendu par la justice française à Paris. Comme le rapporte Le Figaro, après une enquête d’Interpol commencée en 2019, l’homme en question est soupçonné de pédocriminalité, et accusé de complicité de viol de mineurs et traite d’êtres humains.

Publicité

Dans un long article, le média français révèle une histoire glaçante autour d’un phénomène criminel qui explose depuis l’instauration des confinements suite à la pandémie de Covid-19 : les viols en live streaming. Ainsi, l’ex-graphiste de Pixar comparaîtra devant la cour criminelle de Paris pour avoir commandité des violences sexuelles sur des enfants, via des streams diffusés aux Philippines. Plus précisément, l’accusé commandait et payait des vidéos à caractère sexuel impliquant des mineurs, principalement des jeunes filles âgées de 3 à 15 ans.

Publicité

Parfois, ce sont les parents qui pouvaient agresser sexuellement leurs propres enfants, en échange d’une somme d’argent. Une affaire choquante et de plus en plus courante selon Interpol, qui a découvert ce phénomène en s’intéressant à des mouvements de fonds suspects vers les îles d’Asie du Sud-Est. L’organisation policière internationale pense que le nombre de viols commandés pourrait atteindre le millier.

L’homme accusé, qui se décrit comme “un vrai pédophile”, a déclaré qu’il “[devrait] finir [ses] jours en prison”. Il encourt jusqu’à 20 ans d’incarcération, et était déjà connu de la justice pour consultation de contenus pédopornographiques et des faits d’agressions sexuelles sur mineur.

Publicité