Britney Spears a récemment publié son autobiographie La Femme en moi dans laquelle elle revient sur de nombreuses zones d’ombre entourant sa vie mouvementée. On l’a lue et on vous en parle ici. Parmi les tumultes que la pop star développe dans ses mémoires, sa relation de jeunesse avec Justin Timberlake, qui a failli aboutir à la naissance d’un enfant. Une relation compliquée dont Britney parle dans son livre et qui n’a pas plu au producteur Timbaland, fidèle allié de Timberlake, avec qui il a récemment sorti une nouvelle chanson, accompagnés de Nelly Furtado.
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Une muselière ? Vraiment ?
L’autobiographie revient notamment sur la chanson “Cry Me a River” de Justin Timberlake. La sortie du single survient au moment de la séparation du couple et met en scène une femme pouvant ressembler à la chanteuse, présentée comme celle qui rend triste Justin Timberlake en le trompant. Cela aurait participé à la bonne image du chanteur, vu comme la victime, au contraire de celle de Britney Spears, la faisant passer pour celle “qui a brisé le cœur du golden-boy américain”, ce qui était vraisemblablement bien loin de la vérité.
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Depuis la sortie du livre de Britney, le clip et le morceau reviennent quelque peu sur le devant de la scène, et c’est en réponse à une question souhaitant le faire réagir sur ce retour que Timbaland a lâché sa vanne à deux centimes. À savoir que le producteur a coécrit, composé et apparaît sur ce morceau. Lors de l’interview publique au Kennedy Center de Washington, Timbaland a prononcé ces mots :
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“Je voulais appeler Justin et lui dire : ‘Mec, tu aurais dû mettre une muselière à cette fille.'”
Pas très malin. La foule a rigolé malgré tout, mais c’est après que le retour de bâton s’est fait sentir. Sur les réseaux, on s’insurge justement, mettant en avant la débilité de vouloir faire taire une femme qui dévoile ses vérités après plusieurs années de galère, privée de liberté de parole.
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Le producteur américain a tenu à faire ses excuses à Britney Spears et ses fans, tout ça en live sur TikTok. C’est déjà mieux que rien, diront certains. Cela montre surtout une nouvelle fois la force des fans de la chanteuse et les difficultés que certaines personnes éprouvent face à la libération de la parole des femmes.