Après la pépite Thunder Road, Grand Prix du jury au Festival de Deauville en 2018, et The Wolf of Snow Hollow, jamais sorti sur les écrans français, la révélation indé Jim Cummings est de retour avec un troisième film. Avec The Beta Test, présenté à Deauville cette année, il livre un nouveau long-métrage où il se renouvelle complètement. Après avoir exploré le deuil et la paternité puis revisité une histoire de loup-garou, il se fait cette fois-ci poil à gratter d’Hollywood dans un film sur la tromperie et le mensonge.
Publicité
Derrière la caméra, il est une nouvelle fois réalisateur, producteur et scénariste. Devant la caméra, il est Jordan Hines, un agent hollywoodien dans toute sa splendeur, flanqué de son faux sourire Colgate. Futur marié, il reçoit une lettre anonyme l’invitant à un rendez-vous sexuel, à laquelle il répond par la positive et met ainsi un doigt dans un engrenage qui va ébranler son petit monde de faux-semblants.
Publicité
Par ce personnage malsain, à la superficialité d’un Patrick Bateman et à l’extravagance d’un Jim Carrey, Cummings caricature un milieu toxique gangrené par l’argent et le sexisme, où “tout le monde veut encore être Weinstein”. Malheureusement, tout n’est pas que caricature et, pour parfaire leur scénario, le réalisateur et son co-réalisateur PJ McCabe ont réuni les témoignages de onze anciens salariés d’agences de talents hollywoodiennes pour un résultat glaçant.
Publicité
The Beta Test sera en salles le 15 décembre prochain et on le recommande chaudement. À cette occasion, nous avons rencontré Jim Cummings qui a une nouvelle fois enfoncé le clou sur la malsanité d’Hollywood dans un speech engagé.