Six personnes placées en garde à vue après les attaques racistes contre Aya Nakamura

Publié le par Konbini avec AFP,

© Marc Piasecki/Getty Images for Vogue/AFP

L’enquête fait suite à un signalement de la Licra le 13 mars dernier.

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Six personnes ont été placées en garde à vue mardi, dans l’enquête sur des attaques racistes visant la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura, artiste francophone la plus écoutée dans le monde, après des rumeurs sur sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a indiqué vendredi le parquet de Paris.

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“Six personnes ont été identifiées dans le cadre de l’enquête pour provocation à la haine en ligne”, a indiqué le parquet à l’AFP. Placées en garde à vue mardi, ces personnes ont été relâchées le lendemain, le temps notamment d’exploiter le “matériel saisi en perquisition”. L’enquête avait été ouverte après un signalement le 13 mars de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), dénonçant les nombreuses publications racistes visant la chanteuse de 29 ans depuis l’annonce fin février, par l’hebdomadaire français L’Express, de sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet.

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Il était question dans cet article que la star franco-malienne interprète des chansons d’Édith Piaf. Aya Nakamura avait aussitôt été stigmatisée par l’extrême droite. Le collectif identitaire Les Natifs avait diffusé sur les réseaux sociaux une banderole raciste, sur laquelle il était écrit : “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”.

L’artiste avait réagi à cette banderole dans un post sur ses réseaux sociaux en leur lançant : “Vous pouvez être racistes mais pas sourds”. Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux dernières Victoires de la musique, a sorti l’an passé son quatrième disque, DNK, et est actuellement à l’affiche de la saison 3 de l’émission Nouvelle École sur Netflix, aux côtés des rappeurs SCH et SDM.

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