Deux mises à jour en deux jours pour Beyoncé. La Terre entière a écouté son dernier album, Renaissance, alors la moindre remarque ne passe pas inaperçu. Peu de temps après la sortie du projet, la chanteuse Kelis accusait Queen B d’avoir samplé une de ses chansons sans son autorisation.
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Beyoncé aurait volé une partie de son tube “Milkshake”, sorti en 2003, dans le morceau “Energy”. Kelis a pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer le problème autour de cette histoire. The Neptunes (Pharrell Williams et Chad Hugo), avec qui elle a écrit et produit “Milkshake”, aurait autorisé l’utilisation de ce sample sans que Kelis ne soit au courant de rien.
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Les crédits d'”Energy” mentionnent que la chanson contient un sample de “Milkshake”, Pharrell Williams et Chad Hugo sont crédités en tant qu’auteurs-compositeurs, mais aucune mention pour Kelis qui a pourtant interprété le morceau. Dans sa déclaration sur les réseaux sociaux, la chanteuse reproche à Pharrell Williams de s’attribuer tout le mérite de cette chanson “qu’il n’a pas écrite” :
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“Quand j’ai signé sur le label de Pharrell Williams, j’avais le même manager que lui, et il était crédité en tant qu’auteur sur mes disques. Sur tous mes singles, par pure coïncidence, alors qu’il n’a jamais écrit une de mes chansons.”
“Energy” a été mise à jour sur Tidal et Apple Music pour supprimer ce sample de “Milkshake”. La version originale peut toujours être écoutée sur la vidéo officielle postée sur YouTube et en streaming sur Spotify.
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Paroles jugées problématiques
Le premier changement majeur apporté à Renaissance date d’hier. Beyoncé a dû modifier les lyrics du morceau “Heated”. La cause ? L’utilisation du mot “spaz” (“crétin”), plus communément utilisé aux États-Unis pour se moquer des personnes souffrant d’infirmité motrice cérébrale.
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Bien que ce terme soit utilisé aussi familièrement aux États-Unis pour dire “paniquer” ou “devenir fou”, l’interprétation de ces paroles ne touche pas tout le monde de la même manière. Après une vague de réactions négatives, l’attaché de presse de Beyoncé a confirmé que ces paroles offensantes seraient modifiées. Lors de la diffusion de la chanson sur Apple Music, toutes les utilisations de “spaz” ont été remplacées par le mot “blast” (“explosion”).