Qui est Werenoi ? L’un des rappeurs à suivre (absolument) en 2023

Werenoi, c’est ce genre d’artistes qui débarquent de nulle part et qui mettent tout le monde d’accord très tôt. En dehors de ses morceaux, on connaît à peine le son de sa voix tant il tient à garder une part de mystère autour de lui, et comme beaucoup d’artistes aujourd’hui, il a pris le pari de ne pas s’exprimer à travers les médias. Comme le dit si bien SK, membre de son label PLR Music, pour Le Parisien : “La seule façon de le connaître, c’est d’écouter sa musique.”

Originaire de Montreuil, Werenoi rappe son quotidien depuis plus de deux ans. Dès son arrivée avec le morceau “Guadalajara”, il impressionne, mais c’est un mois plus tard que l’artiste va réellement se faire remarquer. Le 3 mars 2021, il sort “La League”, son plus gros succès, encore aujourd’hui dans le top 30 des clips musicaux les plus tendances sur YouTube.

Ascension fulgurante

Werenoi enchaîne les morceaux et va impressionner par sa régularité au niveau des chiffres. Très tôt, il construit une base d’auditeurs solide qui l’empêchera d’avoir un clip en dessous du million de vues sur YouTube.

Ce qui plaît dans la musique de Werenoi, c’est sa polyvalence, son écriture et son timbre de voix facilement identifiable. Il est facile de se laisser prendre par un morceau du rappeur tant les couplets et les refrains sont d’une efficacité chirurgicale. C’est sans doute ce qu’a repéré Lacrim en offrant à Werenoi son premier gros featuring, en décembre 2021, qui lui permettra de s’imposer encore un peu plus.

S’ensuit la sortie de son premier projet Telegram, en juin 2022, qui comme son nom l’indique, fait référence à l’application de messagerie instantanée. L’histoire derrière ce choix est qu’une bonne partie des morceaux du projet ont fuité dessus, dont le morceau “Solitaire”, qui est l’un des plus gros succès du rappeur. Alors, coup de communication de son équipe ou véritable leak ? On ne le saura certainement jamais, mais tout se passe comme prévu.

Telegram, c’était aussi l’occasion de collaborer avec Rimkus et Maes, jusqu’à finalement arriver à feater avec l’un des artistes qui riment le plus avec “succès” : Ninho. Leur morceau, “3 singes”, n’est pas présent sur son premier album sorti aujourd’hui, Carré mais il y en a un autre, “Ciao”, tout aussi efficace. Et ce genre de collaborations importantes, lorsqu’elles sont réussies, elles te placent assez vite dans la cour des grands.

Si l’ascension était fulgurante au départ, avec ce nouveau projet, elle risque d’être foudroyante. Avec ce 17 titres et des collaborations avec Ninho, Lacrim, Tiakola ou encore PLK, Werenoi peut viser très juste. En tout cas, son équipe est confiante puisque bien avant l’annonce de Carré, un Zénith de Paris a été annoncé pour le 23 septembre. La salle n’est pas encore complète mais nul doute qu’avec la sortie de l’album, les places risquent de partir très rapidement.