L’une des sorties musicales de ce vendredi 31 mars, c’est Plus fort que l’orage de Bekar. Pour son quatrième projet, l’artiste lillois continue de s’affirmer et de laisser un peu plus son empreinte dans ce rap game qu’il chérit tant. Dans cet album de 16 titres à la construction millimétrée, on reconnaît encore un peu plus l’étendue de la proposition artistique du rappeur. Plus les années passent, plus le style de Bekar se détache de ses influences pour se créer sa propre identité. Maintenant, c’est le moment d’exploser.
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Ses influences, il les a déjà citées à maintes reprises. 1995, L’Entourage, Panama Bende… Les modèles d’une génération bercée par la technique et le charme parisien. Mais à ces influences, il y ajoute très vite de la mélodie. Dès ses premiers morceaux en 2018, “Camo” ou encore “ByeBye“, Bekar s’essaye à cet exercice qu’il affirme apprécier autant que le rap pur et dur.
Avant de se prendre cette génération d’artistes portée par Nekfeu, Alpha Wann ou encore PLK, Bekar a grandi avec un père fan de rock. Pink Floyd, The Beatles, The Doors… Toutes ces légendes qui ont bercé l’enfance du Lillois donnent du sens à cet attrait pour la mélodie et aux productions variées qui peuvent accompagner son flow.
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Entre Lille et Roubaix
Bekar fait partie d’une génération nordiste talentueuse. Il y a quelques années, venir de Lille ou encore de Roubaix était un véritable frein au développement d’un artiste. L’explosion de Gradur en 2014 a éclaté cette barrière et mis la lumière sur une région où bon nombre d’artistes n’attendaient que ce coup de projecteur.
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Zkr, Ben plg, Sofiane Pamart, Sto… Tous ces artistes ont aujourd’hui un nom établi dans l’industrie de la musique, au même titre que Bekar. Avec son évolution, on peut même le définir aujourd’hui comme l’une des têtes d’affiche de ce rap venu du Nord.
Avec Plus fort que l’orage, Bekar affirme encore un peu plus cette position. L’étiquette de rookie s’éloigne pour laisser place à un artiste établi et sûr de son art. Le succès critique est là, on attend désormais que le grand public ouvre les yeux.
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