Hunter Schafer s’est dévoilée sur le tapis bleu de l’after-party des Oscars 2023, organisée par Vanity Fair. Elle était vêtue d’un ensemble soyeux et délicat qui présentait, en haut, une plume cache-seins, et en bas, une jupe fluide couleur crème, à la large traîne. Cette tenue est signée Ludovic de Saint Sernin, créateur français qui inaugure sa première collection chez Ann Demeulemeester.
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De son côté, la coiffeuse Rena Calhoun a détaillé au Elle UK son intention de transformer l’actrice en “Vénus de Botticelli”, en déesse angélique, pour cet événement. “Quand j’ai vu la robe, j’ai immédiatement pensé à La Naissance de Vénus de Botticelli. Elle ressemblait à une statue, à une déesse, à une œuvre d’art”, analyse-t-elle. Une référence qui fait sens étant donné qu’Hunter Schafer a déjà reproduit ce tableau du maître italien dans une scène d’Euphoria.
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Cette œuvre picturale est une célébration révolutionnaire – à l’époque – de l’amour, de l’amour de soi, de la nudité. C’est une affirmation de la féminité. Notons quelques points communs avec le tableau original. L’actrice a une longue chevelure blonde, ondulée et légère comme celle de la Vénus du peintre. Les deux posent en contrapposto, leur jambe fléchie soutenant tout leur corps, et exhibent une expression de sérénité.
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La nudité de Schafer est elle aussi dissimulée mais ce ne sont pas ses mains qui la protègent mais une plume et sa jupe. La couleur crème de sa tenue rappelle l’écume de la mer et sa traîne recrée la forme du coquillage d’où elle naît. Pour finir, on peut se demander si les photographes bombardant le tapis bleu ne sont pas des sortes de Zéphyr soufflant sur leur déesse.
Mais il n’y a pas que cette référence qui a été décelée par les internautes : Hunter Schafer a aussi été rapprochée d’une autre Vénus : La Vénus de Milo. Il y a aussi des points communs dans les thèmes comme l’amour, la féminité, la nudité, l’affirmation, mais aussi dans la posture, et plus concrètement, dans la tenue.
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Si La Vénus de Milo porte ses cheveux attachés, au contraire de l’actrice plus botticellienne, elle arbore une jupe drapée typique des statues grecques, similaire à celle que porte notre déesse vivante. Bon, OK, il y a aussi une grosse différence : il lui manque des bras. Mais on fera comme si on n’avait rien vu.