L’histoire de l’étrange trafic de fausses œuvres d’art contemporain démantelé dans le Sud de la France

Publié le par Konbini avec AFP,

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Selon les premiers éléments de l’enquête, le préjudice porte sur "plusieurs centaines de milliers d’euros".

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Quatre personnes soupçonnées d’avoir mené “un trafic d’envergure de fausses œuvres d’art contemporain” autour de deux galeries d’art ont été mises en examen à Nice, a annoncé vendredi le procureur de la République Damien Martinelli. Le trafic se déroulait, entre 2019 et 2023, autour de ces deux galeries “ayant pignon sur rue tout en n’ayant aucune existence légale”, l’une à Nice et l’autre dans le village de Saint-Paul-de-Vence, lieu prisé des artistes au XXe siècle, a précisé le procureur dans un communiqué.

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Selon les premiers éléments de l’enquête, le préjudice porte sur “plusieurs centaines de milliers d’euros”, avec des galeries et des amateur·rice·s d’art français·es comme étranger·ère·s parmi les victimes. Au cours des perquisitions, cinq véhicules, un bateau, cinq montres de luxe et 90 000 euros en liquide ont été saisis. Les quatre personnes mises en cause ont été déférées devant la justice dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour “escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé, association de malfaiteurs, contrefaçon en bande organisée, faux et usage de faux” ainsi que “travail dissimulé”.

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“Des réquisitions de placement en détention provisoire” ont également été prises, a relevé le parquet, qui précise qu’une “peine maximale de dix ans d’emprisonnement est encourue pour ce type de faits”. L’enquête avait été ouverte en décembre 2022, en collaboration avec l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels et la section de recherches de Marseille.