Il est probable que vous ne connaissiez pas Sparks, groupe pourtant culte à la discographie vertigineuse, cité par New Order, Sonic Youth, Depeche Mode ou encore Morrissey comme une de leurs influences majeures. Si tel est le cas, rien de grave. Edgar Wright s’apprête à vous offrir un cours de rattrapage comme on aimerait en avoir plus souvent.
Publicité
Le cinéaste travaille en effet sur un documentaire consacré à la formation américaine. Il s’agit de son premier projet depuis l’excellent Baby Driver, le plus gros carton de sa géniale carrière. On lui doit également d’autres pépites, parmi lesquelles Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Scott Pilgrim vs. the World ou encore Le Dernier Pub avant la fin du monde.
Publicité
Edgar Wright explique au site américain Indiewire qu’il a déjà filmé un concert dudit groupe à Londres en mai dernier, et qu’il travaille sur l’écriture du long-métrage, notamment en fouillant dans les archives. Un projet fait avec plein d’amour et une certaine admiration, comme le raconte le cinéaste :
“Je suis fan d’eux depuis que je les ai vus à Top of the Pops en 1979 et que j’ai eu ‘Beat The Clock’ en vinyle”.
Publicité
Fondé en 1968, le groupe constitué de Ron et Russell Mael est connu pour avoir été précurseur en matière de disco et de new wave, grâce à quelques disques assez célèbres, comme Halfnelson sorti en 1971, Big Beat en 1976 mais surtout No. 1 in Heaven, produit par le légendaire Giorgio Moroder, en 1979.
Sur ce dernier, dans lequel on retrouve justement le single “Beat The Clock”, l’Italien fait plancher la formation sur un mélange entre rock, disco et synth-pop. Et pour vous donner une idée de la prolificité du groupe tout juste cinquantenaire, sachez que les frères Mael ont sorti en 2017 leur vingt-troisième album.
Publicité
Un projet de film alléchant, donc, autant pour son sujet que pour son auteur. On connaît l’amour d’Edgar Wright pour la musique, que ce soit dans ses films — on pense à certaines séquences cultes dont le combat de zombies sur fond de Queen ou son Baby Driver en intégralité — ou même dans ses clips, dont celui de “Gust of Wind” de Pharrell Williams ou plus récemment celui du titre “Colors” de Beck.
Un bel alignement d’étoiles qui nous laisse rêveurs.
Publicité