Kim Kardashian est dans le pétrin : les héritier·ère·s de l’artiste Donald Judd l’attaquent en justice. Mais pourquoi ? Pour avoir présenté dans une vidéo YouTube datant de 2022, où elle présentait les locaux de sa marque SKKN by Kim, des meubles qui semblent contrefaits, rapporte Complex. Dans la vidéo, Kim Kardashian passe devant ses “tables Donald Judd” qui se “marient parfaitement avec ses chaises”. Au moment de sa publication, l’actrice et star de la téléréalité ne s’imaginait pas qu’elle devrait supprimer trois jours après sa vidéo. L’artiste minimaliste étant décédé depuis 1994, c’est sa succession, la Fondation Judd, qui a pris le problème très au sérieux en intentant un procès à la femme d’affaires. La Fondation Judd atteste que son mobilier est une contrefaçon.
Publicité
Face à sa demande de suppression de la vidéo, Kim Kardashian a tenté de négocier deux compromis : mettre à jour la légende du post YouTube pour préciser que ces meubles sont des contrefaçons et produire une autre vidéo qui mettra en avant l’artiste et sa fondation. Les Judd ont refusé expressément ces deux offres, précisant ne pas vouloir être associés à la star. “Ces meubles sont de moindre qualité que les meubles de Donald Judd […]. Nous respectons ce que Kim Kardashian fait mais nous ne voulons pas être mêlés à elle”, a déclaré leur avocate.
Publicité
@kimkardashian Hi Guys! Join me for an exclusive tour inside my @skkn ♬ original sound - Kim Kardashian
La fondation évoque l’implication de la marque de design d’intérieur Clements Design dans la création de ces pièces présumées contrefaites. L’entreprise Clements Design est poursuivie, d’après le New York Times, pour “contrefaçon d’une marque déposée” et “violation du droit d’auteur”. Le préjudice moral pour la famille Judd est que le public pense qu’une collaboration entre Clements Design et l’artiste états-unien du XXe siècle existe.
Publicité
“La Fondation Judd interdit catégoriquement aux clients d’utiliser les meubles Donald Judd achetés à des fins de marketing et de promotion.” Clements Design a tenté d’arranger cette bataille judiciaire à l’amiable et de manière “raisonnable”, directement avec la Fondation Judd, mais cette dernière a décliné. La fondation réclame le “recyclage” du mobilier concerné par le litige.