J’espère que vous avez la réf, sinon je vous ordonne (gentiment) de faire un marathon des Anges de la téléréalité et de noter toutes les phrases iconiques de Fabrice (et de Nabilla et d’Amélie, si vous le souhaitez). Mais on n’est pas ici pour parler de bagarres autour d’un jacuzzi qui mériterait un bon décapage mais pour lancer des fleurs arrosées d’un doux parfum luxueux et très niche à Dolly Parton, la seule et l’unique. Et voici quatre petits facts sur sa vie et sa longue carrière qui font d’elle la cheffe de file de nos artistes préférées.
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#1. L’hyperféminité assumée comme on aime
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Une taille de guêpe, un blond qui semble quotidiennement rafraîchi, des yeux charbonneux, des tenues voyantes, des lèvres dessinées au crayon, un maquillage joliment criard et une poitrine bien remontée, Dolly P (comme Beyoncé l’appelle) a tout d’une poupée Barbie élevée au maïs et à la country. Et nous, on adore ça. Mais à ses débuts, le public et les médias ont essayé de faire d’elle la blonde trop sexy pour être intelligente. Quand ça arrive, on peut soit s’offusquer et changer totalement de direction artistique pour être prise plus au sérieux (ce qui est tout à fait honorable et compréhensible), soit en jouer, le revendiquer et, comme Dolly, en faire une chanson intitulée “Dumb Blonde” en prônant “Just because I’m blonde don’t think I’m dumb, cause this dumb blond ain’t nobody’s fool”.
#2. La reine des chiffres et de la longévité
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Dans “Zoo”, Kaaris dit que les hommes mentent mais pas les chiffres. Et ça, Dolly Parton l’a bien compris. Et tous les nombres qui entourent sa vie sont incroyables : plus de 50 ans de carrière, 60 ans de mariage, 100 millions d’albums vendus, 3 000 chansons écrites, 65 albums enregistrés, 13 victoires aux Country Music Awards, première chanson écrite à l’âge de 5 ans, 2 nominations aux Oscars… Dolly, laissez-nous un peu respirer, non ?!
#3. L’American Dream girl qu’on ne détestera jamais
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J’avoue que je ne suis pas fan du concept de l’American Dream, de la méritocratie et tout ça, mais on ne peut pas nier que Dolly Parton en est la personnification parfaite ! Elle naît au pied des montagnes du Tennessee, dans une famille très, très pauvre (ils se lavaient tous dans le lac d’à côté, pour vous dire) et nombreuse. La vie est dure mais elle aime chanter, donc elle commence à écrire et se produit dans de petites radios locales. Et même si une maison de disques la repère, ça ne pète pas encore. Du coup, elle retourne au lycée et s’en va enfin pour Nashville. Et là, ça prend comme une bonne mayonnaise. Petit à petit et un tube après l’autre, elle passe de petite chanteuse de country toute mignonne à superstar et tatie préférée des États-Unis d’Amérique. Vous avez dit success-story ?
#4. Une “lover girl” avec le cœur sur la main
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En 1974, elle enregistre sans doute la plus grande chanson d’amour du monde, “I Will Always Love You”, et devient pour toujours la “lover girl” ultime, celle qui aime tellement et sans condition son mec qu’elle écrit une chanson à… sa maîtresse (pour lui dire de laisser tranquille son chéri doudou, en fait). Mais Dolly Parton n’aime pas que son mari, elle aime aussi les gens et aider son prochain ! Elle finance les études des enfants de sa région, crée plus de 4 000 emplois en ouvrant un parc d’attractions, elle pousse le gouvernement à “refaire les routes et les infrastructures locales afin d’attirer les touristes et d’utiliser les taxes récoltées pour les écoles du coin“, elle investit les royalties de l’interprétation d'”I Will Always Love You” de Whitney Houston dans la communauté noire locale de Nashville… On s’arrête là, mais vous l’aurez compris, Dolly Parton est une bimbo à grosse poitrine et au grand cœur. Un peu comme moi, en fait.