Les points communs entre Monet et Turner dépasseraient les similitudes de styles et de sensibilités aux paysages. Selon une étude menée par des météorologues, les œuvres de l’impressionniste français et du romantique britannique auraient également été influencées par les pics de pollution de leur environnement.
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Selon une étude menée par Anna Lea Albright (de la Sorbonne) et Peter Huybers (de Harvard), les travaux des deux peintres présenteraient une chronique des changements atmosphériques de leur époque, notamment “la hausse des émissions de dioxyde de soufre, un polluant dérivé du charbon qui cause des pluies acides et des problèmes respiratoires”, note CNN.
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Les périodes de vie des deux artistes ont coïncidé avec les révolutions industrielles de leurs pays respectifs. Anna Lea Albright explique qu’en général, “la pollution de l’air fait apparaître les objets plus flous qu’ils ne le sont, rendant troubles leurs contours, et donne aux scènes une teinte blanchâtre, parce que la pollution reflète la lumière visible de toutes les longueurs d’ondes”.
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Cela signifierait que les fragmentations de couleurs et de lumière, les touches rapides de peinture et la clarté des teintes choisies ne viendraient pas que de l’imaginaire fécond des artistes impressionnistes, mais tout simplement de leur observation de paysages modifiés par les avancées technologiques. Ainsi, ce pourrait être l’évolution rapide des paysages causée par un phénomène plutôt nouveau, la pollution, qui a poussé ces peintres à créer ce mouvement artistique majeur.