Deadpool et la Chine, ce n’est pas pour tout de suite. Explications.
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La Chine n’est pas prête pour Deadpool. La première adaptation cinématographique du super-héros Marvel, prévue en France le 10 février prochain, ne passera pas les frontières de l’Empire du Milieu, comme le constate The Hollywood Reporter. En cause, selon le magazine américain qui s’est basé sur des informations de journaux locaux, des problèmes de violence, des scènes de nudité et… des dialogues trop vulgaires, en tout cas selon les goûts distingués du régime.
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Si nombre de studios américains ont toujours réussi à s’accorder avec le State Administration of Press, Publication, Radio, Film and Television (SAPPRFT) – l’organisme qui s’occupe de la diffusion des films étrangers en Chine – en coupant les scènes qui ne plaisaient pas, le travail de cut autour de Deadpool aurait été considérable. Il aurait diminué le film de son caractère provocateur et, surtout, d’éléments indispensables à son scénario.
Il suffit de voir cette bande-annonce non censurée pour avoir une idée assez précise des réticences de la Chine, entre sang qui gicle et dialogues percutants :
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Aux États-Unis, le film a été classé R, et donc interdit aux moins de 17 ans. Avec la porte d’entrée de la Chine qui se ferme, Deadpool voit le deuxième plus gros marché mondial du septième art s’envoler. Un enjeu important lorsqu’on sait que des films de super-héros en ont largement profité, entre Ant-Man et ses 105 millions de dollars de recettes ou Les Gardiens de la Galaxie et ses 96 millions.