Plot twist : le bébé nu sur la pochette de Nirvana peut finalement attaquer le groupe en justice

Publié le par Flavio Sillitti,

© DGC Records

Un tribunal américain a relancé l’affaire initiée par Spencer Elden, le bébé (aujourd’hui trentenaire) présent sur l’emblématique album Nevermind.

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Il est le bébé le plus populaire du rock et il veut récupérer son argent. Le Californien Spencer Elden, aujourd’hui âgé de 32 ans, a longtemps été fier d’être à l’affiche d’un des albums les plus emblématiques de l’Histoire, à savoir Nevermind du groupe Nirvana, sorti en 1991. Sur l’iconique pochette, Elden n’est âgé que de quatre mois et est photographié sous l’eau dans le plus simple appareil. En 2021, alors que l’album fête ses 30 ans, le jeune homme décide de porter plainte, affirmant qu’il est victime d’exploitation commerciale d’images à caractère pédopornographique.

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Le New York Times indique qu’à l’époque, les parents de Spencer Elden n’ont reçu qu’une compensation de 200 dollars pour l’utilisation de la photo, prise par un ami de la famille. Le bébé devenu grand demande aujourd’hui 150 000 dollars de dommages et intérêts à une quinzaine de personnes, dont des membres de l’ancien groupe Nirvana. La plainte a été rejetée à deux reprises, dont une fois pour prescription, mais une commission de trois juges de la cour d’appel vient d’annuler ce rejet et de contourner la règle du délai de prescription de dix ans, notamment au vu de la réédition de l’album Nevermind en septembre 2021.

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Pour autant, la cour d’appel précise que “la question de savoir si la pochette de l’album Nevermind répond ou non à la définition de la pornographie enfantine n’est pas en cause dans cet appel”. L’affaire va maintenant être renvoyée devant un tribunal de première instance qui devra définir si la somme réclamée par Elden est recevable ou non.

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Dans son procès, le Californien a déclaré subir un “préjudice permanent” en raison de son association avec l’album, incluant une détresse émotionnelle et une “perte à vie de sa capacité à gagner de l’argent”. De leur côté, les avocats de Nirvana ont fait valoir que le plaignant avait tiré un profit financier de la pochette de l’album en reproduisant la photographie contre rémunération et en faisant des apparitions publiques pour parodier l’image.