Pirelli nous infiltre dans les coulisses de son calendrier 2024 avec Idris Elba, Naomi Campbell et Amoako Boafo

Pour la 50e édition de son célèbre calendrier, Pirelli a laissé la main à l’artiste Prince Gyasi et sa vision d’“un voyage personnel du Ghana à Hollywood”. Le calendrier lui-même ne sera pas disponible avant le mois de novembre mais la marque de pneumatiques a, comme à son habitude, dévoilé des images de ses coulisses afin de faire monter l’excitation.

Documentées par le chouchou de la marque Alessandro Scotti, les photos montrent les visages qu’on retrouvera pour 2024 : les stars du cinéma Angela Bassett et Idris Elba, la poétesse états-unienne Amanda Gorman, le peintre ghanéen Amoako Boafo, la chanteuse nigériane Tiwa Savage, la mannequin Naomi Campbell, et Otumfuo Nana Osei Tutu II, “roi de l’Empire asante historique d’Afrique de l’Ouest”. Tous et toutes ont été choisi·e·s “pour leur impact personnel et leur lien avec l’artiste” entre l’Afrique de l’Ouest et les États-Unis.

Intitulé “Timeless”, le calendrier reflète la vision déterminée de Prince Gyasi, âgé de 28 ans seulement. Fixant la caméra, entouré de nombreux micros à pied, comme une incitation à faire entendre son message au plus grand nombre, il fait part de son manifeste, à l’origine de son projet : “On ne cherche pas la célébrité, le succès, la validation. Disciples de nos propres capacités, nous défions les personnes qui ne nous croient pas capables, qui nous croient trop vieux, trop jeunes, trop différents, qui nous croient trop, ou pas assez.”

“On cherche à pouvoir choisir notre chemin et à vivre sous le firmament de possibilités de nos propres créations. On ne perce pas le plafond, on enlève le toit. Pour tout le monde. Parce que le temps n’est pas un chemin solitaire entre la vie et la mort, c’est un cercle d’inspiration transmis de génération en génération. […] Nous ne naissons pas infinis mais nous devenons infinis. Alors laissez-nous marquer le passage de notre temps avec ceux qui le défient”, poursuit-il.

Passé par des soubresauts depuis sa création en 1964 (critiqué notamment pour sa sexualisation des femmes au début des années 2000), le calendrier Pirelli continue d’asseoir sa volonté de compter parmi les grandes sorties artistiques de l’année. En 2017, Peter Lindbergh signait une édition sans retouche.

L’année suivante, Tim Walker imaginait une adaptation d’Alice au pays des merveilles – une édition déjà composée d’un casting de personnes noires mais photographiées par un artiste blanc – ; 2019 présentait l’hommage de Paolo Roversi à Roméo et Juliette, avec dix Juliette ; 2020 était une carte blanche laissée à Albert Watson ; et après une année de pause pendant la pandémie, 2022 célébrait la musique et les concerts à travers l’objectif de Bryan Adams.