Des fans du chanteur de Mötorhead, mort la semaine dernière, veulent que l’un des métaux lourds récemment découverts soit baptisé “Lemmium” en son hommage.
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Ian “Lemmy” Kilmister, frontman de Mötorhead, était un être fait d’électricité, de décibels et d’acier inoxydable. Un alliage de métal et de son, qui, pour beaucoup, “incarnait le heavy metal”, l’habitait, le personnifiait. La mort, qui lui faisait de l’œil depuis quelque temps maintenant, a fini par gagner le bras de fer, malgré les grands verres de sky que le chanteur s’envoyait en guise d’anabolisant.
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Avant même sa médiatique mise en bière, demain en mondovision, les fans du monolithe ont déjà trouvé comment lui rendre un hommage durable : le faire s’incruster, post mortem, dans les bouquins de chimie.
La pétition, lancée sur la plateforme Change.org le 4 janvier, veut encourager l’Union internationale de chimie pure et appliquée à nommer un des quatre nouveaux éléments chimiques, officiellement ajoutés au tableau de Mendeleïev la semaine dernière et encore anonymes, d’après le chanteur défunt. Proposition de nom : Lemmium, le métal lourd (“heavy metal”, jeu de mot) le plus rock’n’roll de l’histoire chimique. À la date du 8 janvier, la pétition avait déjà collecté 110 000 signatures, dont celle de l’ancien bassiste des Guns N’Roses.
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Ironiquement, le chanteur britannique avait déclaré détester cette appellation de “heavy metal”, lui préférant le bon vieux label “rock’n’roll”. S’il y a peu de chances que la requête aboutisse, car le monde est une vaste plaine d’ennui et de conformisme, on est toujours en droit d’espérer en jetant un œil aux noms des éléments, qui finissent par former un joli panthéon : Einsteinium, Fermium, Mendelevium, Nobelium, Copernicium, Livermorium, Rutherfordium… Non, vraiment, Lemmium, ça ne dénoterait pas.