Pas Populaire Opinion : Harry Potter, c’est mieux en film

Publié le par Flavio Sillitti,

© Youtube/Warner Bros

Cinq arguments pour vous le prouver.

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Dans Pas Populaire Opinion, un journaliste de notre rédaction défend une pas populaire opinion, tout simplement. Ah et aussi, on vous le rappelle, c’est juste un article sur Internet, donc mollo dans les commentaires.

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Les films Harry Potter nous ont offert (et continuent de nous offrir) des moments de culture inoubliables, inculqué des valeurs indélébiles d’ouverture et de bienveillance, et nous ont introduit à la crème de l’acting britannique. Mais, malgré ça, un débat fait rage depuis plusieurs années entre les fans du livre (aka les Moldu·e·s) et les fans du film (aka les Sorcier·ère·s). Cet article vise à y mettre un terme.

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Note de l’auteur : cet article n’engage que moi (mais devrait vous engager aussi, réfléchissez-y.)

Hormis le fait que les films ne sont pas directement signés par une terf, la saga cinématographique Harry Potter se démarque de la série de livres pour plusieurs raisons, les voici. Ah et forcément, si vous n’avez pas lu ou vu Harry Potter, ci-dessous, c’est full spoiler, hein !

Argument 1 : La magie à l’écran, c’est vachement plus beau

Non mais la scène de combat entre Voldemort et Dumbledore, c’est quoi, cette dinguerie ? Qui peut dire qu’il avait imaginé un truc aussi ouf en lisant l’extrait dans le livre ?! Séquence culte du cinquième volet, surnommée “Duel de l’Atrium” ou “Bataille du Ministère”, la scène offre une véritable master class de CGI et est l’une des nombreuses preuves que la transposition visuelle des sortilèges dépasse largement le simple pouvoir des mots.

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Si vous n’êtes toujours pas convaincu·e·s, dites-vous que dans le livre, les Mangemorts ne volent pas. Donc dans la scène du film ultra-flippante où les disciples de Voldemort sortent de la tête de mort enfumée dans le ciel, les Mangemorts auraient dû être sur des balais. Franchement, miskine. Une des nombreuses fois où le film s’est avéré vachement plus efficace que le livre.

Argument 2 : Trop de détail tue le détail

Rita Skeeter est une Animagus (elle peut se changer en cafard), Harry échangeait avec son parrain emprisonné grâce à une chouette appelée Coquecigrue, Bartemius Croupton s’est échappé d’Azkaban grâce à sa mère, les parents de Neville Londubat sont hospitalisés depuis la Première Guerre des Sorciers… Tant d’informations qui sont abordées dans les livres et qu’on ne retrouve pas dans les films. Mais en a-t-on vraiment besoin ? L’histoire est déjà si vaste, finalement.

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Et puis, le vrai problème avec tout ça, c’est qu’on s’emmêle les pinceaux. Certains détails (sur)exploités dans le livre nous font ruminer par rapport à pas mal d’incohérences, qu’on vous liste en bref :

  • Pourquoi Harry, en bon Horcruxe qu’il est, ne meurt-il pas sous le coup du venin du Basilic — qui est techniquement utilisé pour détruire les Horcruxes ?
  • Si la carte du Maraudeur est aussi infaillible que ça, comment les jumeaux Weasley n’ont-ils pas remarqué que leur propre frère Ron était secrètement suivi par Peter Pettigrow, dissimulé sous les traits de son rat Croûtard ?
  • Si les Sombrals (les drôles de chevaux ailés observés dans le cinquième volet) ne peuvent être vus que par celles et ceux qui ont déjà vu la mort, pourquoi Harry ne les voit-il qu’après la mort de Cedric Diggory et pas depuis le début, en sachant qu’il a vu ses deux parents assassinés sous ses yeux ?
  • Dans le premier volet, lors de la fameuse attaque du troll dans le donjon, les élèves sont renvoyé·e·s dans leurs dortoirs respectifs pour se réfugier de la menace. Sauf que, les livres l’indiquent clairement, les chambres des Serpentards sont… dans le donjon.

À force de surcharger le livre de détails et d’informations, on s’embrouille ! Le film, lui, ne se contente que du nécessaire, et c’est déjà bien assez.

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Argument 3 : Robert Pattinson et Emma Watson ne sont pas dans le livre

A-t-on vraiment besoin de développer cet argument ? Personne d’autre qu’Emma Watson n’aurait pu faire autant honneur au personnage d’Hermione Granger. Une vraie attachiante comme on les aime, qui aura porté à elle toute seule l’humour et le mélodrame de plusieurs épisodes de la franchise, dépassant même le personnage dépeint du livre.

Pour ce qui est de Robert Pattinson, aucun personnage de fiction n’aura réussi à nous faire nous attacher à lui aussi rapidement, pour ensuite nous tuer le cœur avec une mort aussi bien réalisée que dans le film. Et même si le drame est déjà une déchirure dans le livre, le fait que Robert Pattinson prête ses traits à Diggory rend le tout encore plus triste (et plus hot aussi). Sortez les mouchoirs, on se la refait :

Argument 4 : Tu ne peux pas discuter de bouquins avec les gens qui ne lisent pas (1 personne sur 2)

Au panthéon des plus beaux souvenirs de cour de récré, les discussions à propos de Harry Potter n’arrivent pas loin derrière le fait de manger sans honte ses crottes de nez. Et ça, ça n’a pas vraiment de prix. Un passe-temps qu’on adore répéter dans nos vies adultes, en se remémorant les joies de cette histoire intemporelle. Des discussions universelles, à condition qu’on parle de la même chose : les films.

En effet, si on ne devait discuter que des livres Harry Potter, on le ferait deux fois moins, car comme le prouve une étude menée en France l’année passée, seul·e·s 49 % des Français·e·s lisent vraiment des livres. Aucune étude n’a été menée dans l’autre sens, mais on peut estimer que plus de 85 % de votre entourage a déjà maté les films Harry Potter (et si ce n’est pas le cas, changez d’entourage, s’il vous plaît).

Argument 5 : Harry est quand même plus sexy dans le film que dans nos imaginations

Si on se base sur la description faite de Harry Potter dans les bouquins, on aurait un peu de mal à croire au glow up iconique qu’il nous a offert dans les films. Daniel Radcliffe a su faire d’un outsider à binocles un peu coincé un véritable badass charismatique, et accessoirement notre plus gros crush de fiction après Tecna dans les Winx. Et c’est une performance qui dépasse tout entendement. Rien que pour le plaisir, on clôture cet article sur un edit collector de Harry, à travers lequel on comprend que Mimi Geignarde, c’était un peu nous aussi.