Le Centre des Cultures d’Afrique (CCA) organise depuis quatre années maintenant un rendez-vous afin de promouvoir les initiatives et opportunités issues d’Afrique. En collaboration avec le ministère de la Culture ainsi que la Mairie de Paris, le festival Moca se tiendra pour sa première journée à l’école nationale des Beaux-Arts de Paris, et au centre culturel La Place pour les deux suivants.
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Cette année, celui-ci s’est vu encore une fois élargi, notamment grâce à de nouvelles collaborations qui lui ont permis d’étendre sa programmation déjà très dense. Ainsi, 16 tables rondes sur des thématiques culturelles et artistiques seront organisées par des professionnels, dans des domaines allant du théâtre à la musique en passant par la danse, la mode, le numérique et le cinéma.
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Un véritable “melting-pot”, censé mobiliser durant trois jours les différents acteurs présents et intéressés par le festival. Un festival qui, par sa diversité, posera les fondations pour le futur Africa 2020, annoncé par Emmanuel Macron en 2017, auquel le CCA aura indubitablement son rôle à jouer.
Véritable hommage aux citoyens d’origine africaine, le festival tend à défendre leurs divers engagements et à vanter leur influence directe sur les avancées culturelles, économiques ou encore sociales. Chacune des trois journées du festival se terminera alors par une série de showcases aux sons urbains et électroniques, propulsés le 23 mai par TRACE Live. Un concert et un DJ set auront donc lieu chaque soir au centre culturel hip-hop La Place.
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Différents moments en studio d’enregistrement seront également accordés à de jeunes artistes africains afin qu’ils puissent créer de nouveaux morceaux, avec à leur disposition les meilleures technologies, sous l’égide de Blick Bassy. L’objectif étant de mettre à l’honneur les créations des différentes cultures africaines.
Tout cet ensemble d’évènements valorisera sans aucun doute les actions du CCA, qui œuvre pour la reconnaissance et la fédération des idées et coutumes africaines. À terme, le centre ambitionne de devenir un lieu à part entière, où il sera possible d’organiser ce type de rencontres plus fréquemment, afin de sensibiliser les populations et “créer une passerelle entre l’Afrique, la France, et le reste du monde”.