Orelsan s’endort auprès de Golshifteh Farahani dans le clip féérique de “Paradis”

Publié le par Guillaume Narduzzi,

©Capture d’écran YouTube – Orelsan – Paradis

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Orelsan vient de dévoiler son nouveau clip sur YouTube, où il apparaît en compagnie de la comédienne franco-iranienne Golshifteh Farahani.

“La réponse à toutes mes questions s’endort à mes côtés.” Et celle-ci n’est autre que l’actrice Golshifteh Farahani. Pour son clip “Paradis”, dévoilé ce lundi 8 octobre sur YouTube, Orelsan se retrouve dans un lit avec la comédienne. Un couple qui peut sembler improbable au premier abord à cause du décalage de ton surprenant entre les deux protagonistes. La scène initiale n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’un des films dans lesquels a joué Golshifteh Farahani, la sublime ode à la poésié Paterson de Jim Jarmusch (2016). 
Dans le clip, le duo plonge dans un rêve paradisiaque où baleines, dauphins et papillons s’entremêlent au sein d’un monde fantastique fait de grands espaces et de nature verdoyante. Un voyage visuel et graphique des plus réussis qui, après un passage à l’église, nous emmène dans un amas de cellules qui s’avère être un foetus. Comme si se marier et devenir père étaient les objectifs du rappeur caennais pour les prochaines années. D’ailleurs, il “ne veut pas du paradis” puisqu’il a tout ce qu’il faut dans cette vie, qui semble le contenter amplement.

Après les cartons des précédents clips (“Basique“, “Tout va bien“, “La Pluie” et le mémorable “Défaite de famille“), Orelsan poursuit sur sa lancée en illustrant l’un des morceaux les plus touchants de son dernier album La fête est finie, grand succès populaire paru en 2017. Une véritable déclaration d’amour où il chante les bienfaits de la vie de couple. Comme un symbole de son évolution en tant qu’artiste depuis ses débuts pour le moins controversés. À la toute fin de la vidéo, on peut même apercevoir Golshifteh Farahani et Orel échanger un baiser. 
Ce clip très graphique est une idée de Keiichi Koike. Si ce nom ne vous dit rien, il s’agit d’un mangaka japonais reconnu (à qui l’on doit notamment Heaven’s Door et Ultra Heaven). Sa spécialité ? Le monde du rêve. Cela tombe bien, car Orelsan nage en plein dedans. 

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