Si vous aimez Margot Robbie et les débuts d’American Horry Story (bref, si vous êtes une personne de goût), vous n’avez pas pu passer à côté de cette info : l’actrice aurait pu jouer dans le programme chapeauté par Ryan Murphy. Plus précisément, dans la deuxième saison, Asylum, qui se passe dans un hôpital psychiatrique. Imaginez donc l’Australienne donner la réplique à Jessica Lange ou Evan Peters… On a comme un goût de miel en bouche juste en y pensant !
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Cette frustration et un sentiment d’inachevé m’ont donné des envies de classement étant, en toute humilité et sans forcer, la plus grande admiratrice de Margot Robbie au sein de la rédaction – je ne suis pas bien sûre qu’il s’agisse là d’une fierté ou d’un atout, mais passons.
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Voici donc la liste de ses meilleures partitions, de la plus regrettable à celle qui se veut la plus proche des étoiles.
Disclaimer : Par souci de professionnalisme ou excès de transparence, au choix, j’avoue sans rougir ne pas (encore) avoir visionné TOUS les films où elle apparaît, à l’instar de Z for Zachariah ou Dreamland. Ils ne seront donc pas dans ce classement, qui est complètement personnel.
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#15. Tarzan, de David Yates (2016)
Suis-je allée voir le film au cinéma uniquement pour Margot Robbie, en 2016 ? Bien sûr que oui. Est-ce que je m’en souviens ? Bien sûr que non. C’était une purge que l’actrice, censée jouer une Jane un peu plus badass (il n’en sera finalement rien) n’aurait pas pu sauver avec la meilleure volonté du monde.
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#14. Asteroid City, de Wes Anderson (2023)
Vous avez réussi à ne pas vous endormir d’ennui devant le dernier métrage de Wes Anderson ? Toutes mes plus chaudes félicitations ! Vous avez alors peut-être remarqué que Margot Robbie y fait une apparition de cinq minutes grand maximum vers la fin. Est-ce que ça sauve le film ? Non. Mais ça a le mérite d’exister.
#13. Il était temps, de Richard Curtis (2013)
Idem comme pour Asteroid City. Margot Robbie passe une tête pour mon plus grand plaisir, le temps d’un date qui tend vers l’acte manqué. Même si on adore aussi Rachel McAdams, on regrette que la première citée n’ait pas un temps d’écran plus long.
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#12. Amsterdam, de David O. Russell (2022)
J’ai vu ce film dans un avion il n’y a que quelques semaines et j’en ai déjà perdu tout souvenir ou presque. Était-il bon ? Mauvais ? Doux ? Éclatax ? No idea. C’est donc compliqué donc de le glisser plus haut…
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#11. Suicide Squad, de David Ayer (2016)
Ne nous mentons pas : peu de choses vont dans cette itération DC Comics montée à la truelle, à commencer par le personnage ultra-sexualisé de Harley Quinn. Le truc, c’est que la première fois qu’on voit Margot Robbie camper l’antihéroïne et une fois les plans de beaufs se focalisant sur son fessier passés (difficilement, certes), c’est une épiphanie spectaculaire. L’actrice est tout bonnement née pour jouer ce rôle déluré et on n’imagine personne d’autre donner vie au personnage avec autant d’aisance et de créativité – sauf Lady Gaga, peut-être, can’t wait.
#10. Diversion (ou Focus en VO), de Glenn Ficarra (2015)
Un film pop-corn avec un rôle de voleuse tout en filouterie pour Margot Robbie. Le tout est sympa, digeste, mais pas franchement inoubliable. Même si on reconnaît une belle alchimie avec Will Smith, fallait-il toutefois forcément en faire son amant devant la caméra alors qu’il pourrait être son père ? La question n’attend pas de réponse. Visiblement, le patriarcat à Hollywood non plus.
#9. Le Loup de Wall Street, de Martin Scorsese (2013)
Oui, on sait, nombre d’entre vous me diront que c’est scandaleux de classer aussi bas le film qui a fait exploser l’actrice auprès du grand public en 2013. Mais une décennie plus tard, osez me dire que le film a bien vieilli ? Que la fameuse scène du talon posée sur la tête de Leonardo DiCaprio n’est pas aujourd’hui d’une gênance affolante ? Il ne faut toutefois pas pénaliser l’actrice pour le film. Sa performance en elle-même est plus qu’honorable, surtout qu’il est bon de rappeler qu’elle n’a alors que 22 ans. Les critiques ne s’y trompent pas et flairent déjà l’énorme potentiel – c’est ce qui s’appelle avoir de la truffe ! Petit malus peut-être pour ce faux accent du New Jersey un peu too much. Encore une chose qui a mal vieilli…
#8. Marie Stuart, reine d’Écosse, de Josie Rourke (2018)
La grande industrie du cinéma et moi-même attendions beaucoup de cette partition où Margot Robbie troquait, le temps de quelques heures, son insolente beauté adulée par les caméras contre les attributs plus “fantasques” d’Elizabeth I. “Je voulais me trouver moche” avait alors confié la comédienne aux colonnes suisses du Matin. C’est peut-être là le hic : s’être focalisée sur la transformation physique au détriment de la performance.
#7. Birds of Prey, de Cathy Yan (2020)
Ou quand Margot Robbie décide de devenir productrice du projet et de donner au personnage de Harley Quinn le traitement qu’il mérite. Oubliez le personnage problématique se complaisant dans une relation toxique victime d’un male gaze permanent. On sent l’antagoniste plus épanouie, affranchie. Son interprète l’est aussi et ça met du baume au cœur.
#6. The Suicide Squad, de James Gunn (2021)
Comme Birds of Prey, mais en mieux.
#5. Once Upon a Time… in Hollywood, de Quentin Tarantino (2019)
Encore un film que je n’aime pas avec des séquences que j’adore. En l’occurrence, toutes celles avec Margot Robbie, obviously. Si, objectivement, elle ne ressemble pas à Sharon Tate, elle lui souffle une savoureuse candeur. Mais pourquoi si peu de temps d’apparition ? Je prends cette décision scénaristique très à cœur, Monsieur Quentin Tarantino, sachez-le.
#4. Scandale (Bombshell en VO), de Jay Roach (2019)
Enfin on rentre dans la partie truffe, caviar et Gucci de ce classement. En l’occurrence, Scandale est à voir d’urgence, ne serait-ce que pour les sujets très intéressants qu’il aborde, à savoir le harcèlement sexuel au sein de Fox News, chaîne d’infos toute puissante et très orientée à droite. Le film est presque prophétique, puisqu’on y compare Margot Robbie à Barbie. Et en même temps, n’était-ce pas une belle évidence ?
#3. Babylon, de Damien Chazelle (2023)
Ça se jouait dans un mouchoir de poche avec le numéro 2. L’Australienne est électrisante, portant sur ses épaules une bonne partie du film de Damien Chazelle. Et si elle flirte souvent avec le “grotesque”, c’est sans jamais réellement s’en approprier. C’est peut-être ce manque de subtilité qui ne lui permet pas d’obtenir davantage qu’une médaille de bronze.
#2. Barbie, de Greta Gerwig (2023)
Presque trop facile. On l’a déjà répété plus haut : Margot Robbie et Barbie, c’est une évidence, un match, comme écrit dans le marbre en même temps que la Bible. Mais ça fonctionne. La trentenaire révèle toute l’étendue de sa polyvalence, étant capable de tantôt dévoiler un jeu émotif (merci pour la chialade à chaque interaction avec une mamie, vraiment, fallait pas), tantôt un rare sens de la comédie quasi burlesque.
#1. Moi, Tonya, de Craig Gillespie (2017)
C’est l’outsider assumé de ce classement, et pourtant ! Quelle douleur au cœur quand je me rends compte qu’autour de moi, si peu de personnes ont déjà visionné ce biopic sans filtre de la patineuse Tonya Harding, accusée d’avoir agressé sa rivale historique. Le rôle est taillé pour glaner des récompenses à la pelle, dont un Oscar. Margot Robbie n’en aura aucune. C’est pourquoi je me devais de mettre ce film au sommet de la liste, son honneur avant tout.