On a classé (objectivement) les 61 épisodes de Rick and Morty

Publié le par François Faribeault,

Un travail de longue haleine qui m’a demandé de regarder les 6 saisons en une journée.

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À l’aube de la saison 7, et après avoir découvert son trailer ainsi que les voix qui remplaceraient Justin Roiland (cocréateur de la série, accusé de violences conjugales) pour le doublage des personnages principaux, on s’est dit qu’on allait non pas classer les meilleurs épisodes mais bien TOUS les épisodes de la série Rick and Morty. Seuls les douze premiers ont le droit à un extrait et seuls les dix premiers ont le droit à une vraie analyse.

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#61. “Solaricks” (saison 6, épisode 1)

Il en faut bien un dernier. Ce premier épisode de la saison 6, sans Portal Gun, nous présente une nouvelle dynamique des aventures de Rick et Morty, à laquelle il nous faut un peu de temps pour s’habituer.

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#60. “Night Family” (saison 6, épisode 4)

Un épisode qui ne restera pas dans les annales de la série. De toute manière, vous allez voir que la saison 6 est sûrement la moins réussie de toutes.

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#59. “A Rick in King Mortur’s Mort” (saison 6, épisode 9)

On approche de la fin de la saison 6 et Rick et Morty ne nous font pas tellement décoller. Un épisode qui ne se regarde qu’une fois.

#58. “Full Meta Jackrick” (saison 6, épisode 7)

Story Lord revient à l’assaut, pas forcément pour notre plus grand plaisir.

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#57. “Ricktional Mortpoon’s Rickmas Mortcation” (saison 6, épisode 10)

Un season finale bien en dessous des autres finals, mais à l’image de la saison 6, plus familial et plus restreint dans ses ambitions.

#56. “Bethic Twinstinct” (saison 6, épisode 3)

À quel point est-ce narcissique de crusher sur son propre clone ? La réponse dans cet épisode.

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#55. “Mortyplicity” (saison 5, épisode 2)

Cet épisode nous embrouille bien l’esprit tant on se perd dans les différentes versions de Smith.

#54. “Final DeSmithation” (saison 6, épisode 5)

Nos héros tentent d’empêcher Morty de coucher avec sa mère dans le futur. Un épisode à regarder avec votre maman.

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#53. “Rick & Morty’s Thanksploitation Spectacular” (saison 5, épisode 6)

Rick et le président des États-Unis deviennent des dindons et font la guerre. Un épisode bien américain comme on aime.

#52. “Never Ricking Morty” (saison 4, épisode 6)

Le souci avec Rick and Morty, c’est que si on lâche sa concentration deux secondes, on se perd dans l’épisode. Ici, on a sûrement un des épisodes les plus compliqués à suivre.

#51. “Look Who’s Purging Now” (saison 2, épisode 9)

Vous avez aimé le film American Nightmare ? Alors vous allez adorer cet épisode de qualité très violente.

#50. “Raising Gazorpazorp” (saison 1, épisode 7)

Morty a un enfant et nous apprend à toutes et tous les difficultés de la parentalité. Une belle leçon de vie.

#49. “Amortycan Grickfitti” (saison 5, épisode 5)

Un épisode qui vous fera aimer l’enfer.

#48. “Rickternal Friendshine of the Spotless Mort” (saison 5, épisode 8)

Un épisode où Rick tente de sauver son meilleur ami Condorman. Beaucoup d’émotion.

#47. “A Rickle in Time” (saison 2, épisode 1)

Un épisode qui casse le crâne. Dès le début, la saison 2 est un peu trop forte en Doliprane.

#46. “Pilot” (saison 1, épisode 1)

Les débuts du duo, une belle introduction… On ne sait pas trop où le placer, donc on le met en fin de classement.

#45. “Big Trouble in Little Sanchez” (saison 2, épisode 7)

La thérapie de couple de Jerry et Beth nous permet de plonger dans les profondeurs de leur relation, et de détester encore plus Jerry.

#44. “Rick: A Mort Well Lived” (saison 6, épisode 2)

Rick et Morty reprennent ici une formule qui fonctionne, celle de la fausse réalité de laquelle il faut s’échapper. En plus de ça, on a le droit à une chouette parodie de Piège de cristal.

#43. “Mort Dinner Rick Andre” (saison 5, épisode 1)

Morty tente une approche avec son crush pendant que Rick règle ses soucis avec sa némésis. Une belle entrée dans la saison 5.

#42. “The Whirly Dirly Conspiracy” (saison 3, épisode 5)

Un épisode peut-être un peu en dessous des autres de la même saison. Mais ça reste de la bonne came.

#41. “Rickdependence Spray” (saison 5, épisode 4)

Rick et Morty se battent contre une armée de spermatozoïdes créée par Morty et font face à la Sperm Queen. Un scénario écrit avec amour.

#40. “Lawnmower Dog” (saison 1, épisode 2)

L’épisode qui nous lance véritablement dans l’univers farfelu de la série. Une belle parodie d’Inception.

#39. “The Rickchurian Mortydate” (saison 3, épisode 10)

Un final explosif entre Rick et le président des États-Unis. Si on se prend au jeu, on aurait aimé un épisode un peu plus profond. Genre sur un Evil Morty par exemple.

#38. “Rattlestar Ricklactia” (saison 4, épisode 5)

Un épisode de qualité (tout comme l’intégralité de la saison 4 au final) avec des serpents et un Jerry qui flotte.

#37. “Close Rick-Counters of the Rick Kind” (saison 1, épisode 10)

Ce qui sera plus tard le fil rouge de la série débute ici. Un épisode qui envoie la série dans une dimension plus grande qu’elle ne l’est déjà.

#36. “Forgetting Sarick Mortshall” (saison 5, épisode 9)

Morty a un portail sur la main et montre que lui aussi peut assurer en solo. Mais le mieux, c’est Rick qui remplace son petit-fils par deux corbeaux.

#35. “M. Night Shaym-Aliens!” (saison 1, épisode 4)

Une parodie de Matrix sur fond de slogan pour vendre des pommes avec un Jerry plus que jamais pathétique, ça fait du bien.

#34. “Claw and Hoarder: Special Ricktim’s Morty” (saison 4, épisode 4)

Il y a des dragons, donc on aime bien.

#33. “Analyze Piss” (saison 6, épisode 8)

Généralement, les épisodes où Jerry gagne en popularité et devient imblairable nous font passer un bon moment. Très bon épisode.

#32. “The Ricks Must Be Crazy” (saison 2, épisode 6)

Vingt minutes de pur plaisir où on découvre que le vaisseau de Rick en a dans le coffre.

#31. “Anatomy Park” (saison 1, épisode 3)

Un parc d’attractions dans un sans-abri géant qui flotte au-dessus des États-Unis, c’est oui.

#30. “Promortyus” (saison 4, épisode 7)

Un épisode très rigolo, allez bisous.

#29. “Rest and Ricklaxation” (saison 3, épisode 6)

Un épisode qui ne donne pas envie de prendre un bain.

#28. “Get Schwifty” (saison 2, épisode 5)

Tout le monde aime The Voice, alors tout le monde se doit d’aimer “Get Schwifty”.

#27. “Childrick of Mort” (saison 4, épisode 9)

Un très beau moment père-fille qui restera à jamais gravé dans notre cœur.

#26. “The ABC’s of Beth” (saison 3, épisode 9)

De l’inceste, du cannibalisme, la série coche les cases qu’il lui manquait et envoie le spectateur en thérapie.

#25. “JuRicksic Mort” (saison 6, épisode 6)

Rick qui voit son ego touché par des dinosaures parfaits, on a là un épisode qui vient remonter la note de la saison 6.

#24. “Ricksy Business” (saison 1, épisode 11)

La meilleure manière de terminer une saison, c’est de le faire en faisant la fête. La saison 1 l’a très bien compris. En plus, on a le droit à une magnifique histoire d’amour sur le Titanic.

#23. “Rickmancing the Stone” (saison 3, épisode 2)

On aime le postapocalyptique et le gros bras de Morty.

#22. “The Wedding Squanchers” (saison 2, épisode 10)

Un très bon final de saison où on en découvre davantage sur la vie passée de Rick.

#21. “The Rickshank Rickdemption” (saison 3, épisode 1)

L’épisode est la suite du final de la saison 2, on découvre enfin la raison pour laquelle Rick est ce qu’il est et fait ce qu’il fait. On apprécie toujours quand la série développe son lore.

#20. “One Crew over the Crewcoo’s Morty” (saison 4, épisode 3)

Ce qui est cool avec Rick, c’est qu’il suffit de toucher son ego pour nous donner un épisode entier où le scientifique pète un boulon. Ici, c’est un enchaînement de braquages qui nous garde en haleine pendant vingt minutes.

#19. “Gotron Jerrysis Rickvangelion” (saison 5, épisode 7)

Un épisode qui nous rappelle que les valeurs familiales, c’est important pour l’équilibre. Et que les mechas, c’est trop bien.

#18. “The Vat of Acid Episode” (saison 4, épisode 8)

Morty qui vit sa plus belle histoire d’amour, sa plus grande tragédie, et Jerry qui vient tout gâcher. Miam, quel délice.

#17. “Star Mort Rickturn of the Jerri” (saison 4, épisode 10)

Une fin de saison 4 aussi belle que triste, où la relation entre Rick et Beth s’effrite petit à petit.

#16. “Something Ricked This Way Comes” (saison 1, épisode 9)

Rien que pour la scène de fin où Rick et Summer sont bodybuildés sur fond de “X Gon’ Give It To Ya” de DMX, cet épisode mérite d’être dans le top 20.

#15. “Rickmurai Jack” (saison 5, épisode 10)

Un final de saison très, très fort où, pour une fois, Rick et Morty ne gagnent pas.

#14. “The Old Man and the Seat” (saison 4, épisode 2)

Un épisode qui nous permet de découvrir les toilettes secrètes de Rick. Un bonheur.

#13. “Interdimensional Cable 2: Tempting Fate” (saison 2, épisode 8)

Le retour des émissions télévisées d’univers parallèles. Si l’épisode reste moins fort que celui de la saison 1, il reste néanmoins une belle partie de plaisir.

#12. “A Rickconvenient Mort” (saison 5, épisode 3)

Ce qu’on préfère dans Rick and Morty, ce sont davantage les histoires de vie que les aventures SF. Ici, Morty tombe amoureux, et suivre les conflits intérieurs d’un ado amoureux est toujours intéressant, et drôle, et triste aussi.

#11. “Auto Erotic Assimilation” (saison 2, épisode 3)

La scène de fin nous fait pleurer et nous fait enfin nous rendre compte à quel point la dépression frappe Rick. Un épisode qui calme bien toute l’excitation qu’on a pour la série. Une réussite.

#10. “Meeseeks and Destroy” (saison 1, épisode 5)

Mr. Meeseeks est l’un, si ce n’est le premier personnage secondaire inoubliable de Rick and Morty. L’épisode où l’on découvre la fameuse boîte à Mr. Meeseeks du scientifique décrit parfaitement l’atmosphère paradoxale de la série animée : à la fois drôle et absurde, mais aussi profonde, voire carrément sombre à certains moments. Si les larbins de Rick assurent la partie hilarante du show, l’aventure du tandem principal bascule dans le cauchemar éveillé.

Pendant que Jerry travaille son swing pour, littéralement, une question de vie ou de mort, Morty dirige fièrement une quête de son choix sans l’intervention de son grand-père. Si l’épopée semble merveilleuse au premier abord, le jeune garçon manque finalement de se faire violer par un étrange bonbon à la gelée, qui se révèle être un prédateur sexuel. Le conte tourne au macabre et on finit par rire jaune dans cet épisode. Et c’est bien là, au milieu de la première saison, qu’on saisit pleinement le génie tout en nuances de Rick and Morty.

#9. “Morty’s Mind Blowers” (saison 3, épisode 8)

Dans la continuité des histoires plus noires de Rick and Morty, on finit par tomber inévitablement sur “Morty’s Mind Blowers”. Le prétexte de la SF, un casque capable de vous faire revivre vos souvenirs, sert en réalité à explorer les traumatismes de Morty. On pensait que le petit garçon parvenait à gérer comme un grand ses émotions après une aventure aussi dangereuse qu’onirique avec son grand-père, mais cet épisode nous dévoile le revers de la médaille.

Évidemment, on s’amuse des souvenirs effacés par Rick pour “protéger” son petit-fils, mais on comprend aussi que le scientifique a un comportement égoïste pour éviter de finir seul. La légende raconte que Dan Harmon, Justin Roiland et leurs scénaristes auraient rédigé plus de 100 histoires dérivées des mémoires de Morty. Finalement, ils n’en garderont que six, six périodes de souffrance qui nous laisseront traumatisés et en empathie avec le pauvre cobaye des expériences de Rick.

#8. “Edge of Tomorty: Rick Die Rickpeat” (saison 4, épisode 1)

Si la saison 4 de Rick and Morty est la moins appréciée de toutes, on y trouve tout de même quelques passages savoureux. C’est le cas du season premiere, alors que le tandem s’envole à bord de leur vaisseau spatial pour chercher des cristaux de la mort. Leur particularité ? Ils permettent à leur possesseur de voir leur futur, et donc de le modifier s’il ne leur convient pas. Un pouvoir inestimable que Rick et Morty vont utiliser à mauvais escient, le premier pour échapper à une mort certaine, le second pour faire craquer son crush, Jessica.

“Edge of Tomorty: Rick Die Rickpeat” est une nouvelle entrée délirante dans le multivers de la série animée. L’occasion de découvrir des versions inédites de Rick (en guêpe ou en crevette, nos préférées) dans des dimensions parallèles absurdes mais hilarantes, qui font le charme du show depuis ses débuts. On apprécie en prime les nombreuses références à Akira, un monolithe de la pop culture qui n’avait pas encore été égratigné par les deux tarés.

#7. “Vindicators 3: The Return of Worldender” (saison 3, épisode 4)

Les Avengers existent dans l’univers de Rick and Morty, tout du moins dans une version plus instable et chaotique que celle de Marvel. Pour sauver une planète, le duo s’associe donc avec les Vindicators, une équipe de super-héros éclectique mais pas franchement soudée. Pour la gloire et la richesse, ils et elles sont en réalité prêt·e·s à toutes les trahisons sans le moindre remords. Une leçon de vie que Rick et Morty vont apprendre à leurs dépens, alors que la terrible Supernova va faire un massacre dans les rangs des justiciers et justicières.

“Vindicators 3: The Return of Worldender” est le deuxième épisode le plus vulgaire de la série animée, à cause du nombre indécent de “f*ck” prononcés par les personnages. Mais c’est aussi et surtout l’un des plus drôles et surprenants, si bien que Justin Roiland a été obligé de s’enivrer pour doubler “Drunk Rick”. Les Vindicators ont tellement marqué les esprits qu’ils auront droit à leur propre spin-off, sans doute pour mieux s’entredétruire au terme d’une aventure explosive.

#6. “Rixty Minutes” (saison 1, épisode 8)

L’humour de Dan Harmon et Justin Roiland s’appuie sur des références très méta par rapport à notre réalité, une particularité qu’ils ont implantée dans l’ADN de leur série animée. Rick and Morty multiplie les cassures du quatrième mur, un style narratif qui atteint son paroxysme dans l’épisode “Rixty Minutes”. La famille Smith se retrouve ainsi devant un écran capable de diffuser en continu des émissions complètement déjantées issues d’univers parallèles, dans lesquelles on retrouve notamment une téléréalité avec des versions richissimes de nos héros.

Cet épisode est le summum du nihilisme cynique de Rick and Morty, alors que Summer découvre qu’elle est un clone en apprenant l’existence d’un cimetière dédié aux versions alternatives des deux énergumènes. Un épisode à l’humour existentiel, sorte de satire grave et mélancolique de l’ère de la Peak TV où les contenus sans saveur d’aujourd’hui ont remplacé les œuvres cultes et authentiques d’hier.

#5. “Mortynight Run” (saison 2, épisode 2)

Les questions de moralité et d’éthique sont toujours au centre des discussions entre Rick et Morty. Mais, tragiquement, c’est plus souvent le petit-fils du scientifique qui en fait les frais. Dans “Mortynight Run”, le jeune garçon tente d’arrêter un assassin après que Rick lui a vendu une arme de destruction massive. Mais dans sa quête salvatrice, Morty devra sacrifier d’autres vies et découvrir si, moralement, la fin justifie réellement les moyens.

Encore une fois, Morty subit un grand traumatisme dans cet épisode et manque de se faire tuer à cause de l’immaturité affligeante de son grand-père. Il traverse les crises et les épreuves afin de sauver un nuage… pétomane, dans l’une des aventures les plus folles de la série animée. C’est absurde mais toujours aussi drôle, alors qu’on rit jaune devant la souffrance du jeune voyageur spatial.

#4. “Total Rickall” (saison 2, épisode 4)

L’amour des fans pour Rick and Morty est en partie né des références parodiques et souvent calamiteuses à la pop culture qui parcourent la série animée. “Total Rickall”, comme son titre l’indique, est un patchwork généreux de ces hommages. Dans cet épisode “buffyesque”, de l’aveu des créateurs de la série animée, la famille Smith doit affronter un terrible parasite qui se reproduit en dévorant les souvenirs de leurs hôtes.

Heureusement, ils pourront compter dans la bataille sur l’un des personnages les plus attachants et débiles de l’histoire du show : Mr. Poopybutthole, une version sage et minuscule de Deadpool qui passe son temps à briser le quatrième mur.

#3. “Rick Potion #9” (saison 1, épisode 6)

On oublie parfois de souligner combien l’univers de Rick and Morty est rempli de créatures toutes plus terrifiantes les unes que les autres. Heureusement, l’incroyable épisode “Rick Potion #9” est là pour nous le rappeler quand le scientifique transforme toute la population terrestre en monstres dégoulinants, à la croisée de Lovecraft et Cronenberg. Le tandem va alors se déplacer dans une dimension parallèle pour prendre la place de leurs alter ego et complètement rebattre les cartes de la série animée.

Avec cet épisode charnière dans l’histoire du show, Dan Harmon et Justin Roiland repoussent les limites de ce qu’on appelle “le multivers”. La bizarrerie de leurs personnages atteint un point de non-retour lorsqu’ils vont jusqu’à changer d’univers pour échapper à leurs bêtises catastrophiques. C’est aussi l’épisode qui introduit la célèbre et mémorable punchline de Rick : “Wubba Lubba Dub-Dub”.

#2. “The Ricklantis Mixup” (saison 3, épisode 7)

On a parfois tendance à l’oublier, mais, derrière la folie, les rires gras et les rots baveux du scientifique, Rick and Morty peut se montrer particulièrement touchante, voire carrément bouleversante. L’épisode mythique à la Citadelle des Rick, où les variants du grand-père sont légion, est le plus saisissant de ces exemples. Outre un message de bienveillance sur la vieillesse et les souvenirs, on fait la rencontre, sur une mélodie mélancolique de Blonde Redhead, d’Evil Morty, un Morty encore plus méchant que le plus vil des Rick.

#1. “Pickle Rick” (saison 3, épisode 3)

La palme de l’épisode le plus fou de Rick and Morty est accordée à “Pickle Rick”, une évidence quand on sait qu’il a également permis à la série animée de décrocher un Emmy Award. Plus que jamais, le scénario de cet épisode n’a aucun sens : Rick se transforme en cornichon pour éviter une séance de psy. Mais évidemment, dans leur univers si touchant et bordélique, le voyage légumineux du scientifique fonctionne à merveille. Du grand art, où se mélangent à merveille réflexions métaphysiques, épopée SF et combats jouissifs contre une armée de rats mutants. Mémorable.

L’écriture de cet article a été partagée entre Adrien Delage et François Faribeault.